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El Roslino
« Le Comte de Monte-Cristo » est nommé quatorze fois
La liste des nommés à la 50ᵉ cérémonie des César a été dévoilée ce mercredi 29 janvier. Surprises, coups de cœur, absences remarquées... Découvrez toutes les nominations, en attendant la cérémonie du 28 février.
L'Académie des arts et des techniques du cinéma a rendu publique ce mercredi 29 janvier la liste des nominations pour la 50ᵉ cérémonie des César, qui se tiendra à l'Olympia le 28 février prochain et sera diffusée en clair et en direct sur Canal+. Pour cette édition anniversaire, les nommés sont-ils à la hauteur de l'exceptionnelle année 2024 du cinéma français, qui a vu l'éclatant succès en salles de tant de films d'auteur (L'Histoire de Souleymane, Vingt Dieux), le triomphe des deux mastodontes (Le Comte de Monte-Cristo et L'Amour ouf), et la voie royale d'Emilia Pérez et de The Substance pour les prochains Oscars ? La réponse est oui avec, comme chaque année, des déceptions, mais moins violentes que par le passé.
Une surprise, d'abord, avec la comédie musicale de Jacques Audiard qui se retrouve en troisième position, totalisant douze nominations derrière le violent mélo d'amour de Gilles Lellouche, qui en obtient treize, et le blockbuster en costumes de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, qui en rafle quatorze et se place en tête. Les votants sont donc allés dans le sens du succès public (mérité), offrant également huit nominations à En fanfare, d'Emmanuel Courcol, mais n'ont pas oublié les deux grands films d'auteur de l'année, L'Histoire de Souleymane, de Boris Lokjine et Miséricorde, d'Alain Guiraudie.
Un très bel équilibre, même si Gilles Lellouche doit être bien peiné que son film apparaisse dans toutes les catégories sauf celle, la principale, du meilleur film. Pour cette dernière statuette, qui sera remise le 28 février lors de la cérémonie présidée par Catherine Deneuve, c'est En fanfare qui vole la place de L'Amour ouf, alors que Gilles Lellouche est nommé pour la meilleure réalisation et pas Emmanuel Courcol. Il faudra un jour qu'on nous explique comment des votants peuvent dissocier un film de son réalisateur...
Des absences remarquées
Beau tableau d'honneur chez les actrices, prouvant, là aussi, la richesse et la diversité d'un cinéma français qui n'a pas de frontières : bravo aux votants de ne pas avoir oublié la toujours formidable Hélène Vincent (Quand vient l'automne, de François Ozon) et d'avoir, à nouveau, mis en valeur le talent d'Hafsia Herzi (Borgo, de Stéphane Demoustier) face à l'évidente Karla Sofía Gascón mais aussi à sa partenaire d'Emilia Pérez, Zoé Saldaña. Une grande absente, tout de même : Sandrine Kiberlain pour son incarnation divine de Sarah Bernhardt pour Guillaume Nicloux...
Chez les hommes, la chose était entendue, et on aurait pu parier sur les cinq noms retenus - Benjamin Lavernhe, Karim Leklou, Pierre Niney, François Civil et Tahar Rahim pour Monsieur Aznavour - même si, avouons-le, nous aurions aimé qu'Abou Sangare, le héros de L'Histoire de Souleymane, y soit également dans un beau doublé avec sa nomination pour le meilleur espoir masculin. Pronostic énamouré : Karim Leklou va gagner tant sa bonté irradie Le Roman de Jim des frères Larrieu, auquel il offre sa seule nomination.
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