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El Roslino
Claudia Sheinbaum
En l'espace de quelques jours, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a connu un véritable ascenseur émotionnel. Le 29 janvier, à quelques jours de l'échéance fatidique du 1er février, jour où Donald Trump planifiait d'imposer ses droits de douane, elle affichait encore son optimisme, affirmant ne pas croire à leur mise en oeuvre.
Ses espoirs n'étaient pas infondés : après tout, le président américain venait d'opérer un tel virage éclair sur le dossier colombien. En 2019, déjà, ses menaces de "fermer la frontière" si le Mexique ne mettait pas fin à l'immigration illégale ne s'étaient pas concrétisées.
Cette fois, rien ne s'est passé comme prévu. Donald Trump a confirmé la mise en place de son arme protectionniste favorite... avant de faire volte-face deux jours plus tard, le 3 février, après un appel téléphonique, en accordant au Mexique un sursis d'un mois. Les barrières douanières n'ont finalement pas été érigées.
Depuis le retour du président républicain à la Maison-Blanche, le Mexique a activé le mode "gestion de crise". Et face à ses invectives sur les épineux sujets de l'immigration illégale et du trafic de drogue, Claudia Sheinbaum a joué la carte de l'apaisement. "Elle se montre ouverte au dialogue, mais surtout prudente : elle sait que cette relation peut exploser à tout moment", observe Lila Abed, directrice du département mexicain au Wilson Center. Pour autant, pas question de perdre son sang-froid ou de montrer des signes de faiblesse devant ses concitoyens. La présidente l'a martelé à plusieurs reprises : sa stratégie sera la coopération, pas la subordination.
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