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Dormir moins de six heures par nuit sans ressentir de fatigue, c'est possible... Mais seulement pour une poignée de personnes. Un phénomène lié à la génétique et qui intrigue les chercheurs.
Vingt-quatre heures, c'est trop court dans une journée. Entre votre travail, vos activités, les tâches du quotidien, votre couple, vos enfants, vos amis... Le sentiment de manquer de temps est tout à fait compréhensible et partagé par de nombreuses personnes. Un manque qui vous pousse sans doute à vous coucher plus tard que de raison, et à rogner sur votre temps de sommeil. Mauvaise idée. C'est surtout le meilleur moyen de piquer du nez devant votre poste de travail après la pause déjeuner. Sauf... si vous faites partie des rares chanceux à être atteints du syndrome du petit dormeur.
Ici, le terme syndrome est galvaudé, puisqu'il ne s'agit en rien d'une maladie, mais plutôt d'une capacité qu'ont certaines personnes à ne dormir que quatre à six heures par nuit tout en se sentant parfaitement reposées. Le qualificatif «petit dormeur naturel» est d'ailleurs souvent retenu, nous rapporte un article du magazine en ligne IFL Science. Il est important de comprendre qu'il ne s'agit ni d'une restriction volontaire du temps de sommeil ni d'un problème lié à des insomnies, mais à un cycle de repos naturel.
Au risque de vous décevoir, non, vous ne pouvez pas devenir un «petit dormeur», même avec de l'entraînement. En revanche, si vous essayez, vous risquez de favoriser l'apparition de maladies et de problèmes de santé associés au manque de sommeil, tels que l'obésité, la dépression ainsi que des problèmes cardiovasculaires.
Une histoire de patrimoine génétique.
Bien que ce «syndrome» ait encore beaucoup de choses à nous apprendre, les scientifiques ont déjà identifié certains gènes déterminants dans cette faculté à avoir un sommeil limité, notamment ceux codant des protéines impliquées dans la régulation des rythmes circadiens. Un groupe de chercheurs a analysé la présence d'un de ces gènes dans une famille comprenant trois générations successives de petits dormeurs, et constaté une mutation récurrente.
Afin de confirmer cette hypothèse, l'équipe de physiciens a introduit le gène modifié en question chez des souris et découvert qu'il était fortement impliqué dans une région du cerveau associée à la régulation du sommeil. Ne vous emballez pas, il est encore trop tôt pour rêver de telles modifications génétiques chez l'homme, qui transformeraient chaque personne qui le souhaite en petit dormeur. De nombreux gènes sont sûrement impliqués dans ce rythme de sommeil et la science n'a pour l'instant fait qu'effleurer le sujet.
Les scientifiques devront également regarder de près si ce manque de sommeil n'a réellement aucun impact sur les petits dormeurs. Pour l'instant, aucune recherche n'a décelé le moindre effet négatif sur ces chanceux qui peuvent se coucher tard et se lever tôt. Bravo, vous avez gagné à la loterie génétique.
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