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L'Écrivain Salman Rushdie a récemment vécu la création de son compte Facebook comme une épreuve. Au départ considéré comme un faux compte par le site, il a ensuite dû se battre pour l'utilisation de son vrai nom.
C'est sur compte Twitter, certifié, que l'écrivain raconte sa mésaventure : « Incroyable. Il y a deux jours, Facebook désactive ma page en m'indiquant qu'ils pensaient que ça n'était pas moi. J'ai dû leur envoyer une photo de mon passeport. Ils ont alors reconnu que c'est bien moi, mais ils ont insisté pour que j'utilise le nom Ahmed, qui apparaît avant Salman sur mon passeport et que je n'ai jamais utilisé. » Bien qu'il soit connu du public sous le nom de Salman Rushdie, l'écrivain porte en effet le nom complet Ahmed Salman Rushdie sur son passeport. Pour Facebook, c'est ce premier prénom qui doit être utilisé en lieu et place de « Salman ». Le site réactive donc sa page, mais prend la liberté de l'appeler « Ahmed Rushdie », contre la volonté de l'auteur.
Bataille pour un oui ou pour un nom.
Or, Salman Rushdie souhaite utiliser le nom sous lequel tout le monde le connaît, et devant l'obstination des administrateurs de Facebook, il se tourne vers le compte Twitter de Mark Zuckerberg afin de l'interpeller sur ce problème. Devant l'absence de réponse de sa part, il s'en remet alors aux utilisateurs du réseau social en « espérant qu'une Twitterverse (controverse sur Twitter, ndlr) pourra réussir ce que je n'ai pas pu faire. » Et effectivement, il n'aura fallu que quelques heures, et seulement huit tweets, pour que Salman Rushdie obtienne gain de cause, et même des excuses de la part du site.
Cet excès de zèle de la part de Facebook est révélateur d'un problème concernant ses conditions d'utilisation strictes (l'utilisation d'un vrai nom et non d'un pseudonyme). Que se passe-t-il si un artiste préfère utiliser son nom de scène afin d'utiliser l'identité sous laquelle ses fans le connaissent ? En cherchant à lutter contre les fausses pages et autres usurpations d'identités qui sont monnaie courante sur son réseau, Facebook semble parfois s'emmêler quelque peu les pinceaux.
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