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Faire plier Facebook sur des problématiques de vie privée, c'est possible. Suite à ses 22 plaintes, un étudiant autrichien a obtenu du réseau social des engagements sur la question.
En novembre dernier, Max Schrems déposait ses plaintes en Irlande, siège social de Facebook en Europe ; soutenu par tout un collectif nommé Europe vs. Facebook. Après avoir demandé au site de lui faire parvenir toutes ses données personnelles, il s'était alors rendu compte que certaines pourtant effacées y figuraient encore. La procédure judiciaire irlandaise se doit d'organiser une concertation, qui s'est finalement tenue à Vienne, lieu de résidence de l'étudiant.
Des données vraiment effacées.
Selon Europe vs Facebook, la réunion a été « constructive », la société américaine aurait en effet « montré sa volonté de mettre Facebook en conformité avec la législation européenne ». De son côté, le réseau social affirme avoir « déjà commencé à mettre en place un vaste programme d'amélioration concernant les données privées prévu dans le rapport d'audit » des autorités irlandaises. Ces dernières avaient en effet demandé plus de transparence et de simplicité concernant la gestion des données privées sur le site.
Facebook devrait donc proposer d'ici juillet, comme le veut la procédure irlandaise, ses mesures pour s'y conformer. On devrait ainsi voir apparaitre sur le site des cases demandant le consentement explicite lorsque des données personnelles doivent être réutilisées, tandis que celles effacées par l'utilisateur le soient réellement sur les serveurs du réseau social. La procédure intervient de plus dans un contexte particulier, l'Union européenne s'apprête à réviser sa directive sur la vie privée qui n'a pas été modifiée depuis 1995.
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