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Facebook n'est pas qu'un site de partage, de communication voire un outil marketing, c'est également une source de dépression selon une note de l'American Academy of Pediatrics (AAP). Ainsi, les adolescents ou préados consultant intensivement les réseaux sociaux, Facebook en tête, seraient sujets à une accélération de la spirale dépressive. Cette réaction se ferait au détriment des relations réelles, des activités physiques et représente un risque de repli dans la vie virtuelle.
« C'est vrai que l'on oublie que tout le monde trafique sur Facebook. On a l'impression que les autres font des choses extraordinaires », témoigne Karine, qui sort d'un long coup de blues adolescent, sur le site du Figaro. Bien sûr l'étude ne rentre pas dans les détails des risques pour chaque utilisateur. Mais quelques points d'inquiétude des adolescents sont mis en avant. Ainsi, sur les 200 profils jeunes de 20 ans consultés dans le Wisconsin, un quart présente des symptômes dépressifs.
Un atout pour les plus timides.
Selon Dr Kathy Charles, de l'université d'Édimbourg, « Facebook est un univers de paradoxes : d'un côté, les jeunes adorent Facebook. De l'autre, ceux qui ont le plus investi de temps sur le site sont aussi les plus susceptibles d'être stressés. Ils vivent la même angoisse que les joueurs qui craignent d'arrêter juste quand ils allaient gagner », raconte Le Figaro.
Cependant, certains spécialistes refusent de placer Facebook autrement qu'un révélateur. Ainsi, le réseau social peut également avoir des vertus pour les plus timides : « Ils peuvent passer cette période d'adolescence moins isolés grâce à Facebook », dixit le psychiatre Philippe Huerre.
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