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Windows 8 proposera deux interfaces et donc deux environnements. On retrouvera le bureau classique pour les applications actuelles, ainsi que le Start Screen et les applications Metro. Les navigateurs ont la possibilité d'embarquer deux interfaces pour être utilisés dans un environnement ou l'autre. Mais voilà que Mozilla accuse Microsoft d'occulter cette capacité dans Windows RT, l'édition pour les terminaux ARM.
Le père de Firefox a publié sur son blog une vive critique adressée à Microsoft. Bien que Mozilla travaille actuellement sur une version metro de Firefox, il semble en effet que Redmond ne compte pas ouvrir le Start Screen aux éditeurs tiers dans Windows RT. La différence se situe sur les droits : seul Internet Explorer 10 sera autorisé à être lancé avec des privilèges en mode Windows Classic (Win32). Pour les autres, cela signifie ne fonctionner qu'en mode utilisateur, se privant ainsi de nombreuses fonctionnalités et même de bonnes performances.
De fait, pour Mozilla, le constat est simple : « Windows on Arm, tel qu'il est conçu actuellement, restreint le choix de l'utilisateur, réduit la concurrence et ralentit l'innovation ». L'éditeur ne s'y trompe pas et explique que si les puces ARM sont en grande majorité dans les terminaux mobiles tels que les smartphones et tablettes, leur évolution les amènera à prendre place dans les PC. Conséquence : ce qui ne serait qu'un blocage sur les tablettes s'étendrait ensuite aux ordinateurs.
Mais même un blocage des tablettes serait problématique. Actuellement, la guerre des navigateurs est toujours vive, surtout depuis l'arrivée de Chrome sur le champ de bataille. Le navigateur de Google a de nombreux utilisateurs, tout comme Firefox. Ces deux navigateurs proposent des environnement synchronisés permettant aux utilisateurs de garder leurs données avec eux. Un passage sur tablette Windows RT les obligerait alors à utiliser Internet Explorer, tout en cherchant un moyen de transférer leurs informations.
Mozilla encourage donc Microsoft à rester « ferme » sur les décisions qui ont été prises, tant sur les principes d'interopérabilité qu'à travers les conséquences des procès antitrust aux États-unis et en Europe. Harvey Anderson, avocat principal de Mozilla et rédacteur du billet, indique d'ailleurs qu'une telle situation pourrait mener vers une nouvelle bataille juridique. Mais la position dominante pourrait difficilement être invoquée : la part de marché de Microsoft dans le secteur des tablettes est négligeable.
Nous avons demandé une réaction à Microsoft et attendons actuellement la réponse.
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