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La Hadopi a publié voilà quelques jours une offre d'emploi pour un chargé de recherche, lequel sera chargé de « définir, conduire, et diriger des programmes de recherche » Rue de Texel. Ce docteur en informatique sera ainsi conduit à produire des « outils et prototypes (programmes, architectures, matériels) » autour d'expérimentations, des données (« articles, revues, notices, présentations, rapports ») ou encore à participer à des « colloques, conférences, réunions nationales et internationales ».
Alors que les pressions s'accentuent autour de la redéfinition de la Hadopi, ce chargé de recherche a déjà une mission importante : « la valorisation des résultats obtenus dans les forums adéquats (laboratoires, instituts, conférences, etc.) ainsi qu'en interne (Labs Hadopi, etc.) », ou sur le site de la Hadopi.
La Hadopi précise que « dans le cadre de ses fonctions, il peut être amené à travailler sur des systèmes d'informations contenant des données personnelles ». On pense ici au système d'information de la Hadopi, qui absorbe des milliers d'adresses IP chaque jour. Dans cette hypothèse, précise la Haute autorité, l'intéressé « sera préalablement soumis à une enquête administrative nécessaire à son habilitation et son assermentation ».
Sur la possible remise en cause de la Hadopi, au terme du très prochain Acte II de l'exception culturelle, on notera la petite phrase de Pascal Rogard, directeur général de la SACD, dans les colonnes du Figaro. « Il ne faut pas préjuger du résultat d'une concertation. En ce qui concerne le système actuel, il faut se garder de toute démagogie. Avant de lancer une concertation, il serait déjà bon de faire le bilan du système actuel qui a permis de faire baisser le peer-to-peer et d'augmenter la fréquentation du streaming, c'est-à-dire des sites légaux. Hadopi n'a pas seulement eu un volet répressif, elle a aussi eu de grandes vertus pédagogiques ».
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