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Interrogé hier par notre confrère Le Parisien, Frank Cadoret, Directeur Général grand public et professionnel de SFR, a abordé plusieurs thèmes du moment, dont les rumeurs de licenciements. Estimant que SFR propose « le meilleur rapport qualité/prix » du pays dans le secteur du mobile, Cadoret a donné des chiffres sur la répartition des nouveaux abonnés entre les offres dites low-cost (RED) et les forfaits classiques accompagnés d'un téléphone subventionné.
Interrogé sur les offres de ses concurrents et en particulier de Free Mobile, le DG de SFR a répondu que sa société s'était « rendu compte que le marché était plus segmenté que nous ne le pensions. Il est capital de proposer des offres tous services mais aussi des offres low-cost pour plaire à tous les types de clients. »
Les offres à bas prix, représentées par RED chez SFR (B&You chez Bouygues et Sosh chez Orange) voient leur importance grandir depuis l'an passé et leur apparition. Toutefois, encore à l'heure actuelle, cette importance est à « relativiser ». En effet, Frank Cadoret note que seulement « 16 % de nos ventes se font sur le low-cost », et donc que 84 % « se font toujours sur des offres classiques ».
Néanmoins, le cadre de SFR n'exclut pas une montée en puissance de ses recrutements chez RED, notamment depuis la récente amélioration du forfait, plus proche de celui de Free Mobile. De 16 % des nouveaux abonnés, ce taux pourrait ainsi atteindre les 30 % estime-t-il. Un pourcentage très élevé, qui n'avait jamais été cité jusqu'ici. De quoi remettre en cause les discours annonçant que les Français étaient particulièrement attachés aux téléphones subventionnés et donc aux forfaits onéreux.
Licenciements : la stratégie approche.
Enfin, concernant l'emploi et les rumeurs d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE), Frank Cadoret estime qu' « il est trop tôt pour parler, » et qu'une stratégie sera présentée aux syndicats afin de « voir où il est possible de monter en puissance et là où nous devons faire des coupes ».
Rappelons que la CFDT a affirmé entendre dans les couloirs de SFR depuis l'arrivée de Free qu'un PSE « de grande ampleur va prochainement toucher » la société. « Pour la CFDT, le recours au bon vieux PSE des familles (Gros chèques et direction Pôle Emploi) dans ces conditions ne se justifie absolument pas. Il ne viserait qu'à protéger la marge de l'entreprise par des suppressions d'emplois » s'est ainsi plaint le syndicat.
Reste à savoir si la question de l'emploi sera réglée avant ou après l'arrivée du futur PDG de SFR, Michel Combes, qui doit officiellement prendre son poste le 1er août prochain.
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