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Étrange de constater qu'aujourd'hui, les individus interpellés au cours d'un raid des forces d'intervention ne sont plus des caïds le nez plein de coke, mais des geeks adipeux avec des miettes de chips sur le ventre.
Kim et Joe.
Mettre hors d'état de nuire ce type de scélérats n'est pourtant pas une mince affaire. Surtout lorsque c'est la justice américaine qui s'attelle au dossier MegaUpload. Non seulement les perquisitions chez Kim Dotcom (son fondateur) ont été jugées illégales, mais en plus le vice-président des États-Unis Joe Biden est pointé du doigt comme le grand conspirateur. Le marionnettiste qui tire les ficelles depuis le début de cette histoire dans les couloirs de la Maison Blanche.
Pendant ce temps en Nouvelle Zélande, Kim Dotcom pouponne. Il farcit ses aubergines, change les couches de ses enfants, accuse Joe Biden d'avoir comploté contre lui, et échafaude des plans pour son grand retour. Depuis la création de son compte Twitter, Kim prend un plaisir garnement à placer méticuleusement ses coups de pieds dans la fourmilière.
Il faut dire que le fondateur a très mal vécu cette opération commando téléguidée par le FBI visant à le déloger de son sublime pied à terre néo-zélandais. La brutalité et la précipitation de cette arrestation ont largement perturbé la tranquille digestion judiciaire de l'affaire.
Au point que Kim affirme avoir des preuves que cette fermeture forcée de Megaupload ainsi que son arrestation ont été commanditées par Joe Biden vice président des Etats-Unis et ami de Chris Dodd, à la tête du puissant lobby MPAA (Motion Picture Association of America).
De SOPA, PIPA et ACTA ne reste que MEGA ?
Le hacker rigolard le sent : le vent est entrain de tourner, malgré son extradition vers les Etats-Unis qui se profile pour l'ouverture du procès américain le 6 août. Pourquoi ?
Il faut faire une constatation définitive : aucun texte de loi majeur sur les libertés et Internet n'a été ratifié ces derniers mois malgré l'ardeur (pour ne pas dire le lobbying) des syndicats de droits d'auteurs. SOPA, PIPA et hier ACTA. Tous ont été déboutés.
Cela confirme l'impuissance des institutions étatiques à régler la question des libertés sur Internet. Et quelque part, cela épargne à Kim Dotcom une condamnation ferme pour le seul motif du téléchargement illégal. Restent toutefois deux chefs d'accusations : blanchiment d'argent et escroquerie.
Parallèlement, ce flou juridique est très profitable pour MegaUpload, toujours plongé dans le coma artificiel malgré une possible récupération des fichiers que la MPAA tolérerait. Mais Kim se prend déjà à rêver : une petite pichenette, une frêle inspiration, pourrait suffire à le faire renaitre.
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