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Dire que les opérateurs mobiles ne voyaient pas l'intérêt de cette innovation technologique. Aujourd'hui, les SMS constituent une manne qui néanmoins commence à se réduire ...
ls sont entrés dans le quotidien de centaines de millions de personnes dans le monde : le SMS (Short Messaging Service) fête ses 20 ans. Le premier message court de l'Histoire ("Merry Christmas!") a en effet été envoyé le 3 décembre 1992 par un ingénieur anglais de la société Sema Group à un collègue de l'opérateur Vodafone.
Neil Papworth est donc à l'origine de cette invention. Mais il ne s'agissait de mettre en place un service grand public. Au contraire ! Exploité par Vodafone, ce système était au départ réservé à un usage interne, notamment pour permettre aux dirigeants de communiquer avec leurs secrétaires.
Pire, l'innovation s'est cantonnée à cet usage interne pendant sept ans. Pour Vodafone et ses concurrents, le SMS ne présentait pas d'intérêt. Les experts de l'époque pensaient que les abonnés opteraient toujours pour la voix afin de communiquer. Grave erreur.
4 000 milliards de SMS dans le monde en 2011
Mais en 1999, un opérateur décide de lancer le SMS pour le grand public et c'est le succès immédiat, malgré le fait que ces messages étaient facturés à l'unité. En 2011, plus de 4 000 milliards de ces massages ont été expédiés à travers le monde. En France par exemple, les Français envoient aujourd'hui plus de 45 milliards de «textos» par trimestre.
Ces messages courts ont longtemps constitué une corne d'abondance pour les opérateurs mobiles qui les faisaient payer à prix d'or. Mais la source commence à se tarir.
Ils sont désormais fortement concurrencés par d'autres supports. La faute aux applications de messageries instantanées qui pullulent dans les boutiques d'applications (comme What'sApp ou BBM) ou qui sont associés à des réseaux sociaux comme Messenger avec Facebook. Ces applis permettent en effet d'échanger gratuitement des messages et sont très massivement utilisées.
Et selon Ovum, le manque à gagner commence à devenir colossal pour les opérateurs de la planète, déjà pénalisés par la baisse du coût de la voix et de la data. Le cabinet d'analyses estime que ces acteurs vont perdre cette année 23 milliards de dollars à cause de ce transfert de l'usage. En 2011, la perte était "seulement" de 13,9 milliards de dollars. Et elle sera de 54 milliards de dollars en 2016, estime le cabinet.
Le spécialiste estime par ailleurs que la part des revenus des SMS pour les opérateurs passera de 45% cette année et à 35% d'ici 2016.
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