Le train Intercités Teoz Paris-Limoges (Haute-Vienne) n°3657 de 16h53 a déraillé ce vendredi à 17h14 à la hauteur de la commune de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Les quatre voitures à l'arrière du train ont déraillé : «Deux sont couchées sur la voie, une est à cheval sur la voie et sur le quai et une est restée debout», selon le communiqué officiel de la SNCF. Selon le dernier bilan annoncé vers minuit par le Premier ministre, six personnes sont mortes, 30 sont blessées dont huit dans un état grave.

De nombreuses personnes ont été coincées dans les rames immobilisées puis désincarcérées par les pompiers. Des passagers ont été électrocutés et écrasés. Un plan rouge a été décrété par les autorités de l'Essonne et une cellule de crise a été mise en place à la SNCF. Le plan blanc déclenché par les hôpitaux parisiens de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) - qui prévoit une réquisition des personnels déjà sur place pour soigner les victimes - a été levé vers 22h30.

Quand l'accident s'est produit, le train Intercités Teoz Paris-Limoges roulait sur la ligne C du RER. Il traversait la gare de Brétigny où il ne devait pas s'arrêter. Le trafic a été totalement interrompu dans cette gare, pour au moins trois jours, a précisé François Hollande qui s'est rendu sur les lieux du drame. Après la catastrophe, plus aucun train n'est parti ni arrivé en gare d'Austerlitz, à Paris.

Impossible pour l'heure de connaître les raisons du drame. A 18h15, la SNCF contactée par «LeParisien.fr» évoquait la piste d'un problème d'aiguillage. Trois enquêtes ont été diligentées par le parquet d'Evry, la SNCF et le Bureau d'enquêtes sur les accidents (BEA). La circulation des trains et des RER empruntant la voie concernée devrait rester perturbée plusieurs jours.