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La conférence Xbox One lors de la Gamescom 2013
Entre Microsoft et Sony, la guerre des consoles est loin d'avoir pris fin. Si les deux constructeurs se battaient jusqu'ici à grands coups de chiffres, qu'il s'agisse de ventes ou de caractéristiques techniques, la firme de Redmond souhaite voir le débat se déplacer sur un autre plan, celui du contenu, arguant que finalement les différences entre les deux consoles sont de l'ordre du détail.
Les différences techniques seraient marginales, Microsoft compte sur les jeux.
Si proches, mais si différentes, la PlayStation 4 et la Xbox One se livrent une concurrence acharnée sur les étals des revendeurs comme chez les joueurs. Chaque constructeur avance ses arguments, l'un précisant que sa console est plus performante sur le papier grâce à un GPU plus musclé, tandis que l'autre mise sur l'intégration de série de Kinect afin de se différencier. Mais, comme nous avons pu le constater au sein de notre dossier, elles présentent quelques points communs.
Alan Bowman, le vice-président des ventes et du marketing pour Microsoft Australie et Asie, pense de son côté que les différences techniques entre la Xbox One et la PlayStation 4 sont « marginales ». « Les puristes peuvent argumenter sur la question de savoir de quel côté penche la balance, mais je crois que la différence se fera sur les jeux » affirme le responsable à nos confrères de l'Official Xbox Magazine.
À ce sujet, l'homme ajoute que de nombreuses exclusivités doivent arriver sur Xbox One, et que certains jeux multiplateformes disposeront de contenus exclusifs à la console. Le seul problème avec cet argument, c'est qu'il est également valable pour la PlayStation 4 et que l'on risque fort d'assister à un match nul, à moins qu'une franchise parvienne à faire pencher significativement la balance d'un côté ou de l'autre.
Le Japon, ce territoire qui résiste à la Xbox.
Un dernier obstacle se dresse devant Microsoft pour que sa console puisse lutter à armes égales avec sa concurrente : les habitudes des consommateurs japonais. « Le fait d'être une marque locale fait une énorme différence au Japon. Sony est une marque tellement forte au Japon, c'est leur fief. Ils auront donc très certainement un large soutien de la part des clients tout comme des studios, qui veulent avant tout travailler avec Sony. Nous avons connu quelques pics de vente avec la Xbox 360 lorsque nous publions un jeu développé par des studios japonais. Le Japon est très centré sur son contenu maison, et cela s'applique aussi à la Corée, à Taiwan et à la plupart de l'Asie », explique Alan Bowman.
Il y a donc fort à parier que Microsoft ne lancera pas sa console sur l'archipel nippon avant de s'être assuré du soutien de studios locaux. Au vu du chèque de 400 millions de dollars signé par la firme de Redmond afin de s'offrir les droits de la NFL et ainsi s'attirer les faveurs du marché américain, il ne fait aucun doute sur le fait qu'elle sait se donner les moyens de ses ambitions. Il reste à voir si elle osera franchir le pas, ou non, et il se pourrait que le programme ID@Xbox dédié aux studios indépendants puisse faire office de pot de miel pour attirer les développeurs nippons.
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