Obama ne veut pas commenter la pétition anti-Justin Bieber

Quelque 275.000 personnes ont signé un texte visant à expulser la jeune star canadienne du territoire américain. Pour la Maison Blanche, cette requête, relative aux lois régissant l'immigration, est hors de son champ de compétence.

Lassé des frasques à répétition et autres comportements licencieux de Justin Bieber, quelques Américains excédés ont fait circuler une pétition destinée à demander son expulsion. Les mots choisis par les rédacteurs ne laissent aucun doute sur leur sentiment de ras-le-bol. Pour eux, le chanteur canadien serait «dangereux, imprudent, destructeur et drogué». Pis encore, les affres de ce présumé débauché protéiforme aurait, toujours selon les auteurs de cette pétition dénonciatrice, «une terrible influence sur la jeunesse».

Loin d'être un coup d'épée dans l'eau, la demande d'expulsion de la star des ados été signée par près de 275.000 personnes. Cette significative mobilisation des anti-Bieber relayée en bonne et due forme sur un site dédié a forcé la Maison Blanche à réagir. Le gouvernement américain a pour règle de prendre en compte les pétitions de plus de 100.000 signataires.

Cependant l'administration Obama a décidé de ménager la chèvre et le choux en rendant une décision digne de Ponce Pilate. Arguant d'une future décision qui pourrait avoir valeur de jurisprudence sur les lois qui régissent l'immigration, l'exécutif américain s'est fendu d'un communiqué sybillin: «Nous sommes désolés de vous décevoir, mais nous ne commenterons pas cette pétition. Les conditions du programme We the People stipulent que la Maison Blanche peut refuser de donner un avis sur les pétitions dont le contenu impliquerait directement les institutions fédérales et nationale...»
Le 5 mai, il sera devant la justice américaine

Barack Obama a donc tranché: il n'interviendra pas dans cette affaire. Les tracas de Justin Bieber ne cessent pas pour autant. Le 5 mai prochain, il plaidera non-coupable devant un tribunal de Miami. Les faits reprochés semblent pourtant accablants. La justice de Foride l'accuse de conduite en état d'ivresse sans permis et, circonstance aggravante, de rébellion contre les forces de police. Et pour que la coupe soit bien pleine, il est, cette fois-ci à Toronto, dans son pays natal, sous le coup d'un autre chef d'accusation pour l'agression d'un chauffeur de limousine.