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Aurélie Juhem dans son laboratoire grenoblois.
Cela fait depuis tant d'années que les chercheurs planchent pour découvrir le traitement qui puisse permettre d'éradiquer définitivement le cancer, que cela paraît désormais inespéré. Mais il y a bel et bien un nouvel espoir !
En tout cas, quoi qu'on en dise, c'est certainement un grand pas en avant pour la recherche pour lutter contre le cancer: Aurélie Juhem, chercheuse dans le laboratoire grenoblois Écrins Therapeutics pourrait bien avoir fait une découverte de taille, qui permettrait de soigner certains types de cancers.
Cela fait sept ans que la jeune femme étudie une certaine molécule aux propriétés anticancéreuses, appelée ET-D5. «Cette molécule a la capacité de stopper la division et la prolifération des cellules tumorales », explique la chercheuse. « Elle peut aussi détruire les vaisseaux qui se sont formés et qui alimentent la tumeur ! »
Ce qui veut dire que ET-D5 pourrait « tuer » les tumeurs en bloquant leur développement et en leur coupant les robinets, les privant ainsi de sang ! Et tout cela sans endommager les organes à proximité. Des tests ont été effectués sur des souris atteintes du cancer... Et les résultats sont très, très prometteurs !
Mais si la molécule a été testée avec succès sur des souris, la prochaine étape, cruciale, consiste à la tester sur des êtres humains. Pour cela, la jeune femme doit dénicher au moins 500.000 euros, afin de passer la phase de tests obligatoire permettant de vérifier si ce médicament pourrait être toxique pour l'homme. Si tout se passe bien et qu'elle réussit à lever ces fonds, les premiers essais pour traiter le cancer humain auront lieu début 2016, sur les patients du centre anticancéreux Léon-Bérard à Lyon.
Et pas besoin d'opération ni de transfusion sanguine, la molécule ET-D5 pourra normalement être prise sous forme de cachets. Selon Aurélie Juhem, le traitement sera comparable à de la chimio par voie orale, ce qui en soit est très innovant et viendra compléter l'arsenal médical pour lutter contre la maladie.
Le traitement semble particulièrement prometteur, notamment pour les personnes atteintes du cancer du foie, du pancréas ou du rein, ces cancers étant en soi très difficiles à opérer à l'heure actuelle.
Si tous les tests sont concluants, le brevet pourra être vendu à un laboratoire pharmaceutique qui permettrait de produire ce nouveau médicament contre le cancer à grande échelle. Même si il reste certainement du chemin à parcourir, cette nouvelle ne peut que nous réjouir et redonner espoir à ceux qui sont touchés par cette maladie, leurs amis ou encore leurs familles !
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