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La pédopornographie n'était toujours pas illégale au Japon. C'est désormais chose faite et les propriétaires de photos ou de vidéos pédopornographiques risquent désormais des peines d'un an de prison et de près de 7500 euros d'amende. Cette interdiction fait suite à une pression internationale.
https://www.youtube.com/watch?v=6U5XYQTDGZE
Le Japon faisait office de dinosaure dans le domaine de la législation sur la pédopornographie. En effet, il était le dernier pays du G7 à ne pas interdire la possession de photos et vidéos pornographiques liées à des mineurs. Il faut remonter en 1999 pour trouver la dernière action dans ce domaine avec l'interdiction de la production et la diffusion de contenus pédopornographiques. En plus d'une pression internationale, le Japon a dû faire face à une forte croissance de contenus pédopornographiques. En 2014, la police a tout de même recensé plus de 1800 cas de possession de contenus pédopornographiques. A titre de comparaison, en 2009, il y en avait eu autour de 900. Notez que la loi a été votée il y a un an, mais que le gouvernement japonais a attendu avant de l'appliquer pour que les propriétaires puissent se débarrasser des photos et vidéos compromettantes. Selon le texte de loi, sont interdites les photos et vidéos "qui ont prévus d'exposer ou de se concentrer sur les parties sexuelles des enfants".
Les mangas épargnés par la loi.
La loi contre la pédopornographie ne touche donc que les images réelles et pas les représentations allégoriques et autres dessins pornographiques. Que les fans de hentai se rassurent, ils pourront toujours se délecter de poitrine XXXL, de tentacules de poulpes et d'autres délices nippons. Pourquoi une telle liberté pour ces représentations irréelles ? Il faudrait à priori chercher du côté "d'intense lobbying de certains élus et du Japan PEN Club, une association d'auteurs et de dessinateur", selon Les Echos. Au final tant que les représentations ne sont pas similaires à la réalité, le contenu pédopornographique reste autorisé. Mangas ou animes peuvent donc encore afficher des jeunes enfants dans des jeux sexuels, il leur suffit de modifier quelques détails (taille, couleur...) pour passer outre la nouvelle loi.