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Philippe
L'IESG (Internet Engineering Steering Group) vient d'approuver un nouveau code HTTP inspiré par un des romans les plus célèbres de toute l'histoire de la SF, à savoir le fameux Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Désormais, les éditeurs devant faire face à la censure de leur gouvernement pourront utiliser l'erreur 451 pour le signifier à leurs lecteurs.
Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire ce livre d'exception, alors sans doute est-il préférable de commencer par résumer brièvement son histoire pour que tout le monde sache de quoi il est question ici.
Un nouveau code HTTP vient d'être mis en place, pour les contenus censurés.
Fahrenheit 451 est un roman de science-fiction publié dans les années 50 aux Etats-Unis. Il s'agit même d'une dystopie, au même titre que Hunger Games, Divergente ou encore le Labyrinthe.
Ce nouveau code HTTP rend (tristement) hommage à Ray Bradbury
L'action se déroule dans un futur où la lecture est considérée comme un acte dangereux et antisocial. Le gouvernement a mis en place une unité d'élite chargée de brûler tous les livres pour le bien commun, et accessoirement pour éviter que le peuple ne soit en mesure de réfléchir et de juger la manière dont il est gouverné.
L'histoire se focalise sur un de ces fameux « pompiers », Montag. Il va commencer à rêver d'un monde différent et ses supérieurs vont tout faire pour le faire taire et pour lui régler son compte.
Il faut croire que les experts de l'IESG ont lu le livre puisqu'ils ont décidé de s'en inspirer pour créer ce nouveau code HTTP.
Je pense que vous le savez déjà mais il existe de nombreux codes à l'heure actuelle. Ils sont tous référencés sur cette page. Parmi les plus connus, on trouve le 301 pour les redirections permanentes, le 403 pour les interdictions, le 404 pour les contenus non trouvés ou même la fameuse erreur 500 pour les erreurs au niveau du serveur.
Les gouvernements pratiquant la censure pourront désactiver le code
Le code HTTP 451 sera un peu différent pour sa part puisqu'il indiquera qu'un contenu n'est plus disponible pour des raisons... juridiques.
En gros, si une page est censurée par les autorités, elle renverra cette erreur et les internautes sauront que l'éditeur s'est fait taper sur les doigts par la justice, d'une façon ou d'une autre.
Sur le papier, c'est plutôt prometteur mais tout n'est pas parfait pour autant et le gros problème dans l'histoire, finalement, c'est que les gouvernements pratiquant la censure auront tout à fait la possibilité de bloquer l'utilisateur de ce code. Quelque chose me dit qu'ils ne vont d'ailleurs pas se priver de le faire.
En attendant, il faut reconnaître que l'arrivée de ce nouveau code HTTP laisse un goût bizarre dans la bouche. Devoir composer avec la censure des gouvernements, c'est quelque chose que personne ne croyait possible aux débuts du web.
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