« Fahrenheit 451: température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ». A priori, cela fonctionne aussi avec les pages internet. L'erreur 451, c'est le nouveau code auquel on peut être confronté, comme son frère ainé le code 403, lorsque l'accès à une page nous est interdit. Le code, choisi en référence au roman de fiction Fahrenheit 451, écrit par Ray Bradbury et adapté au cinéma par François Truffaut, traitant de la censure, a été officiellement approuvé le 18 décembre dernier par l'IETF (internet engineering task force). Ce dernier a la particularité de ne s'afficher que lorsque le site a été censuré par le gouvernement.

Une censure masquée.

Si le code 451 sera synonyme de censure gouvernementale, il sera possible de masquer cette interdiction. En effet, même sur les sites censurés, l'Etat pourra contraindre l'exploitant du site à ne pas utiliser le code 451. Les codes 403 ou 404 (ressource non disponible), utilisés actuellement pour stopper l'accès à certains sites, pourront en effet également être synonymes de censure. Le gouvernement aura donc la main sur les sites et pourra, en plus de censurer les sites à risque, décider s'il souhaite que les citoyens soient avertis de la censure ou non.