Les vitres du hall d'embarquement de l'aéroport de Bruxelles ont été détruites par les explosions.

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Plusieurs attentats à l'aéroport de Bruxelles et dans une station de métro de la capitale ont causé la mort d'au moins 26 personnes et blessé 90 autres ce mardi matin, selon un bilan provisoire. Que s'est-il passé ? Eléments de réponse.

Le parquet fédéral belge a confirmé mardi midi que les trois explosions qui ont touché le matin, pour deux d'entre elles, l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, et, pour la troisième, la station de métro de Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes, sont des "attentats terroristes."

Les premières explosions ont été entendues à l'aéroport de Bruxelles, vers 8h. Selon certains témoignages diffusés France Info, trois déflagrations ont été entendues, sur la piste et dans le hall d'embarquement. Selon le procureur de Bruxelles, Frédéric Van Leeuw, une des explosions a été "probablement provoquée par un kamikaze". Une demi-heure plus tard, une autre explosion a été entendue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier européen.

26 morts et près de 90 blessés, selon un bilan provisoire.

Selon un bilan encore provisoire, ces attentats ont fait au moins 26 morts et près de 90 blessés. L'attentat qui a frappé peu après 9 heures la station de métro bruxelloise de Maelbeek a fait 15 morts et 55 blessés, selon un bilan provisoire rendu public par la STIB, la société de transports bruxellois. Les deux explosions à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem ont fait onze morts, d'après le parquet fédéral belge, cité par la RTBF. Le plan catastrophe a été déclenché dans la foulée par le gouvernement.

Transports interrompus et habitants conviés à ne pas se déplacer.

Après ces attentats, l'aéroport de Bruxelles-Zaventem a suspendu tous les vols au départ et à l'arrivée pour la journée de mardi. Tous les transports en commun sont interrompus à Bruxelles, annonce la STIB. Trams, bus et métros, ne circulent plus. Les liaisons Eurostar et Thalys sont également interrompues notamment entre Bruxelles et Paris.  Depuis ce matin, le Centre de crise du Service public fédéral intérieur belge appelle les habitants de Bruxelles à ne pas se déplacer. Le réseau téléphonique est saturé, le Centre de crise invite les personnes présentes à Bruxelles à privilégier les textos ou les réseaux sociaux pour informer leurs proches.

Un numéro de téléphone est mis en place pour les proches des personnes qui pourraient avoir été touchées dans ces déflagrations : le 17.71 (depuis la Belgique). Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé qu'avec la menace niveau 4, "des renforts militaires sont déployés, des renforcements des contrôles aux frontières sont décidées, et des mesures de restriction pour les transports en commun sont mises en œuvre". Dans un communiqué, le Palais royal de Belgique a indiqué que "le Roi et la Reine sont bouleversés par les attentats à Bruxelles-National et dans le métro bruxellois" et condamnent des actes "odieux et lâches". Les élèves scolarisés à Bruxelles doivent rester confinés dans leur établissement ce mardi midi, annonce le Centre de crise belge.