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À Genève, un homme d'affaires souhaite ouvrir un établissement qui offrira des services sexuels à ses clients.
Selon ce que rapporte Le Matin sur sa plateforme web, l'entrepreneur (qui utilise le pseudonyme de Bradley Charvet) et ses trois associés devraient ouvrir, d'ici la fin de l'année 2016, un «café pipe».
Déjà à la tête d'une agence d'escortes et de salons de massage, Bradley Charvet a expliqué au quotidien suisse que le concept, existant en Thaïlande depuis vingt ans, consiste à sélectionner une fille de son choix sur une tablette électronique, de s'asseoir au bar, de recevoir un café et une fellation en prime.
Selon Charvet, le «service», offert à 60 francs suisse (l'équivalent d'environ 80 dollars canadiens) ne prendrait pas plus de cinq à dix minutes.
L'homme d'affaires insiste sur le fait que «le café est un moment privilégié et rapide. Des études ont démontré que les hommes étaient plus performants au travail après avoir été satisfaits durant la matinée».
En plus des gâteries sexuelles, pâtisseries et sandwiches seraient également au menu.
Légal ou pas ?
Au niveau des autorisations légales, les procédures normales suivent leur cours: la police genevoise est au courant du dossier et a transféré celui-ci au Département de la sécurité et de l'économie.
En principe, selon la législation en vigueur en Suisse, rien ne pourrait freiner l'ouverture du «café pipe» de Charvet. Si celui-ci s'inscrit en tant que patron et ses «serveuses» en tant que prostituées auprès de la police, et s'il obtient une autorisation de la part du Service du commerce, il sera, comme le dit si bien l'expression consacrée, «en business».
Une offre sexiste ?
Les messieurs ont évidemment le beau rôle dans cette histoire. En revanche, rien n'est prévu en ce moment pour la clientèle féminine: une situation à laquelle l'instigateur du projet promet de réfléchir.
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