C'est une sacrée bonne nouvelle pour la Terre : le trou dans la couche d'ozone a diminué de plus de 4 millions de km² depuis 2000 et devrait avoir disparu à l'horizon de 2050.

Sur la voie de la guérison.

En l'an 2000, le trou dans la couche d'ozone était de 26,9 millions de km². Ce phénomène était considéré comme un processus toxique pour les habitants de la Terre. Figurez-vous que des chercheurs viennent de publier une étude dans la revue américaine Science, dans laquelle ils ont calculé que sur la durée, le trou dans la couche d'ozone a diminué de plus de 4 millions de km² et ce, depuis l'an 2000 soit l'équivalent de la superficie de l'Inde ou de la moitié du territoire des Etats-Unis.

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Depuis quinze ans, les scientifiques ont mesuré chaque mois de septembre la superficie de ce célèbre "trou". Ils notent également qu'en octobre 2015, grâce à l'éruption du volcan Calbuco situé dans le sud du Chili, le phénomène a pu bénéficier d'une pause passagère. De plus, il semblerait que le trou d'ozone soit "sur la voie de la guérison" selon les chercheurs à en croire la diminution des gaz chlorés, des chlo.rofl.uorocarbones ou des CFC.

Vers un rétablissement total !

L'autre bonne nouvelle nous vient des modèles qui sortent des ordinateurs. D'après eux, la couche d'ozone pourrait être totalement guérie d'ici 2050.

Si les CFC (les gaz chimiques dans les climatisations, les systèmes de réfrigération ou dans certains aérosols) diminuent c'est que le Protocole de Montréal porte ses fruits. Acté en 1987, ce traité international a interdit leur utilisation de façon progressive puisqu'ils étaient en partie responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone.

Il est important de préciser, qu'avec ce protocole adopté par l'ensemble des pays, d'ici 2030, nous aurons évité deux millions de cancers de la peau chaque année ainsi que des dégâts oculaires et immunitaires sur les êtres humains. Enfin, ce traité aura également protégé la faune et l'agriculture.

Malgré la triste actualité, cette annonce fait plaisir à lire et montre que l'humanité est capable de réparer les dégâts infligés à la Terre quand elle se donne les moyens politiques.