Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 295
El Roslino
ECONOMIE A la demande du nouvel actionnaire chinois, l'assemblée générale de l'Aéroport Toulouse-Blagnac vient d'accepter de verser 15 millions d'euros de dividendes, puisés dans sa « cagnotte »...
Banco. L'assemblée générale de l'Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) a décidé ce jeudi de taper dans son bas de laine pour distribuer 15 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires, sur une « épargne » qui s'élève à 70 millions. Cette opération a été validée à la demande de la société Casil, l'actionnaire chinois qui depuis juin 2015 détient 49,99 % des parts de la société aéroportuaire.
« Le montant adopté n'aura aucun impact sur la capacité d'investissement de l'aéroport ; son versement interviendra au démarrage des travaux du projet de reconfiguration de l'aérogare », indique dans un communiqué la direction d'ATB.
L'opération a déjà fait couler beaucoup d'encre, notamment parce que les actionnaires publics - la Région (5 %), le Département (5 %), la Métropole (5 %) et la Chambre de commerce (25 %) - se sont d'abord montrés réticents à puiser dans une cagnotte réunie au prix d'efforts consentis avant l'ouverture du capital.
Revirements
Mais il faut croire qu'Anne-Marie Idrac, la présidente du Conseil de surveillance nommée par Casil, a su se montrer convaincante. Car, selon nos sources, seuls la Région et le Département n'ont pas changé d'avis. Toulouse Métropole et la CCI, tout comme l'Etat d'ailleurs (encore détenteur de 10,01 % des parts), ont voté pour la distribution des dividendes. Du côté du Conseil départemental, toujours persuadé que « l'aéroport doit conserver ses marges de manœuvre financières pour répondre aux défis futurs », on se dit « étonné » et l'on « regrette cette décision ».
Minorité de blocage
Le revirement de la Métropole toulousaine peut s'expliquer par une décision votée elle aussi ce jeudi. Elle garantit aux acteurs publics locaux une minorité de blocage sur certaines décisions. Les trois points concernés sont : les vols de nuit, dans le viseur des riverains, les terrains loués à Airbus, et les « accès terrestres à l'aéroport », autrement dit l'arrivée éventuelle du métro.
Sur ces dossiers, à condition de parler cette fois d'une seule voix, les actionnaires locaux auront le dernier mot.
Réponse : 0 / Vues : 2 295
Pages: 1