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El Roslino
L'ATSB australien, à la tête des recherches pour localiser l'épave du vol MH370 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, disparu lors d'une liaison entre Kuala Lumpur et Pékin en 2014 avec 239 personnes à bord, estime que ces recherches prendront fin « approximativement en décembre ».
Plus de 110.000 des 120.000 kilomètres carrés dans le sud de l'Océan Indien où les autorités espèrent trouver les restes du Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne malaisienne, disparu en mars 2014, ont été ratissés à ce jour « malgré le mauvais temps de ces dernières semaines », explique l'Australian Transport Safety Bureau (ATSB) dans son dernier communiqué du 24 aout 2016 ; ces recherches seront complétées « approximativement en décembre ». L'agence rappelle qu'en juillet dernier, tous les pays concernés par le crash (Australie, Chine, Malaisie) sont tombés d'accord pour suspendre ces recherches sous-marines, si rien n'a été trouvé dans la zone décidée et qu'aucune nouvelle preuve crédible de l'endroit où se trouve l'avion n'a été apportée.
En attendant, l'ATSB précise que le navire océanographique Fugro Equator est toujours sur zone, tandis que le Dong Hai Jiu 101 est à l'ancre à Freemantle pour maintenance ; en octobre quand les conditions météo devraient être meilleures, le bateau chinois reprendra l'exploration avec un robot sous-marin. Le Fugro Discovery est lui parti vers d'autres missions.
Le flaperon retrouvé en juillet 2015 dans l'île de La Réunion reste à ce jour son meilleur indice, rappelle d'autre part l'ATSB, puisque c'est lui qui a passé le moins de temps dans l'eau parmi tous les débris repêchés. Outre les 18 mois déjà passés à modéliser les courants dans cette région du globe, l'ATSB va dans les prochaines semaines tenter une autre expérience : un modèle identique au flaperon sera équipé de capteurs satellitaires et laissé à la dérive depuis La Réunion, dans l'espoir que son parcours amènera à la découverte d'autres débris. Cela « ne suffira pas à donner la position » du 777-200ER, souligne l'ATSB, mais apportera des données supplémentaires aux modélisations déjà effectuées, et permettra peut-être de meilleurs résultats.
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