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El Roslino
Google et Facebook veulent combattre les fausses informations sur internet en coupant le moyen de monétiser par les publicités et en empêchant les fausses sites d'actualité d'acheter des pubs. Cela se serait-il passé si Clinton avait été élue présidente ? Non, il semblerait que l'élection de Trump a vraiment été l'élément déclencheur. Donc les sites qui ont diffusé de fausses informations sur Clinton risquent d'être bannis du réseau de pubs Google et tous les comptes qui relayeront de fausses informations seront bloqués.
C'est irréalisable pour Google car Google dépend de robots pour faire son travail et ne veut pas que des humains aient trop de pouvoirs. Aussi il y a le souci des sites qui diffusent une fausses info parmi plein d'autres infos vérifiables. Comment vont-ils faire la distinction et qui va décider du contenu à bloquer ou pas ? Et est-ce que ces humains auront un sens d'humour minimum pour comprendre le caractère satirique ?
Dans tous les cas c'est irréalisable, ils devront embaucher des humains (ce qu'ils ne veulent pas faire) et un ordinateur n'a pas d'état d'âme et ne saura pas faire la différence. Les différentes intelligences artificielles de Microsoft et autres étaient devenues nazis en une journée quand il était de faire de la sémantique et de la pragmatique avec différents modules d'IA complexes.
Rassurez-vous ils font ça pour faire peur aux webmasters pour que 98% d'entre eux se tiennent à carreau. Prochainement si vous buzzez pour quelque chose faux qui n'est pas politiquement correct et anti libéralisme, anti socialisme, anti démocratisme etc (anti Clinton, anti UE, anti Migrant, anti etc...) vous pourrez perdre votre moyen de monétisation sous prétexte que c'est une fausse info et nous savons tous qu'il n'y a pas de service client chez Google donc aucun moyen de récupérer les pubs.
C'est cependant une bonne chose car cela créera peut-être la fameuse concurrence. En interdisant aux individus de publier de fausses infos, ils iront voir ailleurs ! Et nous savons que c'est eux qui génèrent le plus de trafic et d'argent. Donc en les virant ils créeront une économie alternative qui fera concurrence aux deux géants de l'internet.
Pour ne pas perdre la face donc, ils se tirent une balle dans le pied. Pour moi c'est du bluffe, mais si ça n'est pas du bluffe alors préparez-vous à un renouveau du web et de ses grands acteurs prochainement.
La régie publicitaire de Google est la meilleure à l'heure actuelle mais il est toujours possible de souscrire à une autre et il y en a de plus en plus. Bannir des milliers de webmasters permettra la création d'autres régies ou de booster les régies concurrentes aux deux géants, ce qui est nécessaire à l'heure actuelle. L'objectif étant que Google arrête de faire sa loi sur internet au gré de ses humeurs et pour des raisons biaisées. Google ne s'attaque pas aux fausses infos comme ça car c'est « mal », mais parce que Trump a été élu. Devons-nous voir ici une descente aux enfers et un changement à venir sur le web ? Continueront-ils à brasser autant d'argent en supprimant tous les faux buzz qui généraient beaucoup d'argent ? Google a profité de l'argent des faux sites jusqu'à présent, ont-ils une part de responsabilité eux aussi ?
Bref... Voulez-vous d'un internet qui est régulé de cette façon là ? Les gens ne sont-ils pas assez intelligents pour faire la distinction eux-mêmes entre vraie et fausse actu ? N'est-ce pas un moyen sournois de censurer l'internet au nom d'une « cause noble » ? C'est pas bizarre tout ça ? En tout cas c'est une bonne nouvelle malgré tout !
Pour limiter l'intox sur les réseaux sociaux et sur le moteur de recherche, Google et Facebook entendent interdire aux sites diffusant délibérément de fausses informations de faire de la publicité.
L'élection de Donald Trump aux Etats-Unis a fait émerger un débat qui couvait, sur le rôle des réseaux sociaux et des plateformes dans la diffusion de l'information. Et dans le partage d'informations fausses, parfois davantage relayées que les vraies. Mark Zuckerberg, qui déclarait il y a quelques jours que l'idée selon laquelle Facebook aurait influencé le scrutin était « plutôt dingue », et qu'il estimait le volume de fausses news à 1% seulement, a mis de l'eau dans son vin. Facebook, ainsi que Google, ont annoncé lundi des mesures pour empêcher les sites qui publient de fausses informations de faire de la publicité sur leurs plateformes.
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