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El Roslino
Des millions de citoyens ne voient plus le vote comme un moyen d'expression définissant les règles d'une démocratie entière. Depuis des années, l'Europe de Bruxelles est pointée du doigt et à juste titre, il est désormais possible de parler d'une forme nouvelle de dictature. Démonstration.
Savez-vous qui vous dirige ?
Plus vraiment. Bien sûr, vous êtes de plus en plus nombreux à pressentir la prépondérance de l'Europe de Bruxelles sur les politiques publiques (La Loi Travail du début de cette année en est un parfait exemple.
Un gouvernement dit de gauche se lance dans la destruction pure et simple d'un code du travail national certes complexe mais à même de protéger les salariés. Alors pourquoi ce revirement soudain et cette traitrise totale à l'encontre des citoyens ?).
Ci-dessous un extrait des règles qui régissent les GOPE (Les Grandes Orientations de Politique Economique).
Ces dernières sont notre loi, sont les orientations économiques, sociales et politiques obligatoires à tout état membre de la zone-euro, quelque-soit le parti au pouvoir, quelque-soit le dirigeant du pays.
Maintenant, si vous vous intéressez aux orientations politiques de François Hollande/Manuel Valls, vous ne pouvez leur reprocher qu'une seule chose : le fait de s'obstiner à rester dans cette Europe totalement ennemie des citoyens et aux ordres d'une élite autocratique ultralibérale qui dirige désormais l'Occident.
Mais Hollande/Valls sont des sous-officiers de ce système, ils n'en sortiront pas. Tout comme José Manuel Durão Barroso qui n'a fait qu'officialiser sa collaboration avec l'un des véritables dirigeants des politiques économiques et sociales de l'Europe - j'ai nommé Goldman Sachs - notre « cher » président a déjà vendu son âme au plus offrant tout comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy (qui retourne à sa vie de famille et à ses conférences surpayées ? Assurément non, n'étant plus d'aucune utilité pour le Qatar et Goldman Sachs, et trop grillé sur le terrain de jeu « France », il ne récoltera plus que des miettes).
Quant à Manuel Valls, il est chargé de démonter les primaires socialistes afin d'ouvrir un boulevard au candidat de droite, François Fillon, dont le programme est la parfaite copie des GOPE... Alors, on reste dans cette Europe ou on gronde violemment contre elle pour l'expulser ? N'ayons pas peur des mots, cette Europe est la tête de pont dirigée par des lobbyistes envoyés par divisions entières à Bruxelles.
Difficile pour un élu ou un petit groupe d'élus de lutter contre une telle machine.
Difficile pour des citoyens de se défendre sans être accusés de vouloir instaurer le chaos.
Difficile pour des journalistes généralement rémunérés par ces lobbyistes (capitaines d'industrie et dirigeants de multinationales propriétaires de l'essentiel des médias européens) de faire correctement un travail d'information.
Cet article rappelle donc qu'il reste quelques fenêtres étroites avant le black-out total sur la liberté d'informer et d'exprimer des opinions différentes et opposées à la doxa ultralibérale qui s'est emparée des institutions européennes.
Les élections présidentielles françaises approchent, et déjà plusieurs candidats officiels ont calqué leurs programmes sur la feuille de route obligatoire des GOPE : Emmanuel Macron, François Fillon pour ne citer que ceux-là.
A mon plus grand regret, il faut s'y résoudre, la France, mais aussi tous les autres pays où les peuples souhaitent retrouver une certaine liberté, doit sortir de cette Europe-là, quel qu'en soit le prix.
Extrait du texte officiel définissant les GOPE (Source : ICI) :
« Sur la base de l'examen annuel de croissance, le Conseil adopte des conclusions qu'il soumet au Conseil européen de mars de l'année N. Celui-ci recense les principaux défis économiques et formule des conseils stratégiques sur les politiques à suivre. Les États membres sont invités à réviser d'ici la mi-avril leurs stratégies budgétaires à moyen terme au regard de ces objectifs ; ils doivent élaborer dans le même temps leurs programmes nationaux de réforme qui décrivent les mesures envisagées dans les domaines de l'emploi et de l'inclusion sociale. Le Conseil européen de juin discute des projets de recommandations pour chaque pays sur les politiques à suivre. Le Conseil arrêtent formellement les recommandations individuelles. Ils se fondent sur les projets de recommandation établis par la Commission. Les recommandations sont des actes juridiques non contraignants.
Lorsqu'il est constaté dans le cadre de cette surveillance multilatérale que les politiques économiques d'un État membre ne sont pas conformes aux GOPE ou qu'elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l'UEM, la Commission peut adresser un avertissement à l'État membre concerné. Au cas où l'avertissement demeure sans effet, la Commission recommande au Conseil l'adoption d'une recommandation invitant l'État membre à corriger sa situation dans un certain délai (cinq mois au maximum). Si au terme de ce délai aucune amélioration n'est constatée, le Conseil constate l'absence de mesures effectives et peut adopter une nouvelle recommandation et décider de la rendre publique.
Depuis les réformes de 2010, un régime de sanction administrative s'applique à l'égard des États membres de la zone euro qui ne réalisent pas les corrections demandées en application de la surveillance multilatérale. Les sanctions administratives prennent la forme d'un dépôt portant intérêt d'un montant maximum égal à 0,2 % du PIB enregistré l'année précédente »
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