Le gouvernement a décidé de porter jusqu'au 31 décembre à 2500 euros le montant maximum d'aide au retour pour les clandestins acceptant de rentrer volontairement dans leur pays. Les candidats au retour pourront, en outre, selon les pays, bénéficier d'une aide de l'Ofii à leur arrivée pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d'entreprise et ce jusqu'à un montant de 10.000 euros. Ces mesures ne sont pas du goût des auditeurs qui sont intervenus chez Jean-Jacques Bourdin le 23 novembre.

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D'abord, la réaction de Julien, ex-militaire, qui a servi son pays aux quatre coins du monde pendant 15 ans :
« J'arrive même pas à comprendre comment on peut avoir une idée comme ça ! Et comment après on peut infliger ça au peuple. Les gens aujourd'hui ils travaillent pour des clopinettes, moi je suis un ancien sous-officier qui arrive même pas à trouver un boulot aujourd'hui, parce que mes compétences elles sont difficilement transposables dans le civil, donc je vis tout seul avec mes deux enfants avec le salaire de mon épouse, on n'a rien, après avoir servi ce pays, et des gens qui sont là qui transgressent nos lois, et on leur dit tiens monsieur, si tu veux bien respecter ma loi je te donne 2 500 euros, mais on est où là ? J'ai honte, j'ai honte d'avoir servi ce pays, honte d'avoir porté cet uniforme ! »

« Là vous voyez je vais raccrocher avec vous après, Jean-Jacques, je vais aller tout de suite m'inscrire au Front national, et j'irai voter pour Marine Le Pen, tous ces gens-là il faut qu'ils dégagent. J'ai honte. »

Ensuite, la réaction de Nicolas :

« On leur donne 2 500 euros... On a des Français qui arrivent pas à boucler les fins de mois, qui remplissent pas leur frigo, qui vont pas fêter Noël, qui achètent pas de cadeaux à leurs gamins, qui peuvent pas payer leur facture de gaz, qui peuvent pas payer leurs loyers, y en a qui dorment dans la rue, quand est-ce que ça s'arrête, sérieusement, quand est-ce que ça s'arrête, et qui c'est qui paye tout ça ? C'est ceux qui travaillent, qui se lèvent tous les matins, qui vont charbonner qu'on n'arrête pas de taxer, de ponctionner de tous les côtés ? »

Comme nombre de personnes l'ont fait remarquer dans les commentaires des sites de presse, il est étonnant que l'on donne de l'argent à des gens pour qu'ils retournent dans leur pays en guerre, puisque, nous dit-on, les migrants viennent essentiellement de pays en guerre... Si l'on fuit vraiment la guerre, on ne retourne pas s'installer sous les bombes même avec un peu d'argent en poche.

On peut également rester dubitatif devant le formidable appel d'air que ces distributions d'argent vont constituer. D'autant que les sommes sont considérables. Ainsi, les 10.000 euros qui seront versés aux futurs créateurs d'entreprise (syriens, irakiens, somaliens...) représentent plus de 18 mois de RSA pour un Français (535,17 euros par mois pour une personne seule et sans enfants), et presque 9 mois de SMIC (à 1143 euros net par mois).