Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 159
El Roslino
A Pontault-Combault, à 23 kilomètres de Paris, le vote Le Pen progresse. En cause : la baisse du pouvoir d'achat et le sentiment des habitants que les étrangers profitent, à leur détriment, de la générosité de l'Etat. Reportage.
Mercredi 9 novembre. Le téléphone de la mairie de Pontault-Combault sonne en permanence. En ce jour d'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, beaucoup d'habitants de cette ville de 38.000 âmes veulent soudain s'inscrire sur les listes électorales. Dans son bureau moderne du premier étage de l'hôtel de ville, la maire PS, Monique Delessard, cheveux blond platine et mise soignée, s'interroge sur le sens de cette ruée vers les urnes.
Prise de conscience citoyenne face au péril de l'extrême droite en 2017 ? Ou, au contraire, réveil d'une frange dure exaltée par l'exemple américain, sursaut d'électeurs séduits par les diatribes anti-immigration et anti-élite de Marine Le Pen, persuadés de tenir enfin leur revanche sur le "système" ?
Optimiste, Monique Delessard veut croire à la première option. Même si, à Pontault-Combault, le FN est arrivé en tête au premier tour des régionales (27,53%). Même s'il ne cesse, depuis 2012, de grignoter des points, scrutin après scrutin. "Il progresse en pourcentage car l'abstention augmente. Mais pas en voix", précise-t-elle, comme si elle voulait se rassurer.
Réponse : 0 / Vues : 2 159
Pages: 1