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El Roslino
TERRORISME Les suspects avaient été interpellés à Nice lundi, avec sept autres personnes qui ont été relâchées depuis...
Les dernières mises en examen portent à neuf le nombre de personnes poursuivies dans l'enquête sur l'attentat de Nice. Trois hommes suspectés d'avoir aidé l'auteur de l'attaque du 14 juillet, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ont été mis en examen vendredi par un juge antiterroriste et placés en détention provisoire, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire.
Ces suspects avaient été interpellés à Nice lundi, avec sept autres personnes qui ont été relâchées depuis. Un autre suspect, arrêté à Nantes, a aussi été libéré.
De possibles intermédiaires dans la fourniture d'armes
Dans le détail, un homme de 31 ans a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Né en Tunisie, il est soupçonné d'avoir joué le rôle d'intermédiaire entre un couple d'Albanais et un Franco-Tunisien de 21 ans, qui eux sont suspectés d'avoir fourni un pistolet au tueur. En garde à vue, Ramzi Arefa, le Franco-Tunisien, avait affirmé qu'il avait été mis en contact avec le mari par l'intermédiaire de ce trentenaire. Le couple d'Albanais, Artan Henaj et Enkeledja Zace, et Ramzi Arefa sont déjà mis en examen dans l'affaire.
Les deux autres nouveaux suspects poursuivis, âgés de 24 et 36 ans, ont été mis en examen pour complicité d'association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste. L'homme de 24 ans, né en Albanie, et cousin d'Artan Henaj, est lui suspecté d'être impliqué dans une transaction liée à une kalachnikov.
Pas de lien formel avec Daesh
Le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, avait foncé à bord d'un poids lourd dans la foule, massée sur la promenade des Anglais à Nice pour le traditionnel feu d'artifice, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400. Il avait aussi ouvert le feu sur des policiers avant d'être abattu.
Près de six mois après l'attentat, revendiqué par l'organisation de l'Etat islamique (EI), les investigations ne permettent pas d'établir que l'attaque de Nice a été téléguidée par Daesh depuis les zones irako-syriennes.
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