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El Roslino
TERRORISME Cette femme de 23 ans est soupçonnée d'être impliquée dans les attentats déjoués dans le centre de la capitale s en septembre...
Une femme a été mise en examen vendredi par un juge antiterroriste et écrouée dans l'enquête sur le commando de femmes djihadistes arrêtées après la découverte de bonbonnes de gaz dans une voiture à Paris en septembre. Cette femme de 23 ans, arrêtée mardi à Mantes-la-Jolie (Yvelines), a été mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a indiqué cette source.
Contacts avec Inès Madani
Comme l'a révélé LCI, elle a été de nombreuses fois en contact, notamment au téléphone, avec la principale suspecte Inès Madani, entre le moment où les bonbonnes ont été découvertes le 4 septembre au cœur du Paris touristique et les arrestations quatre jours plus tard, a expliqué cette source.
Inès Madani, 19 ans, avait été arrêté à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) avec deux autres femmes, Amel Sakaou, 39 ans, et Sarah Hervouët, 23 ans.
Sarah Hervouët, consciente d'être repérée, avait attaqué l'un des policiers dans son véhicule en lui assénant un coup de couteau, le blessant à une épaule. Inès Madani s'était alors lancée sur un autre fonctionnaire, couteau à la main, avant d'être blessée par le policier.
Quatre jours plus tôt, une Peugeot 607 avait été découverte dans le Quartier latin, non loin de la cathédrale Notre-Dame, avec dans son coffre cinq bonbonnes de gaz, trois bouteilles avec des traces de gasoil, une couverture avec des résidus d'hydrocarbure et une cigarette à peine consumée, mais aucun dispositif de mise à feu.
Abonnée à la chaîne Télégram du djihadiste français Rachid Kassim
La femme arrêtée mardi, de nationalités française et algérienne, apparaît aussi dans les abonnés de la chaîne Télégram du djihadiste français Rachid Kassim, qui a téléguidé plusieurs attentats ou tentatives ces derniers mois depuis la zone irako-syrienne, via ce service de messagerie cryptée, a indiqué une source proche de l'enquête.
Parmi ces émules, figuraient aussi Inès Madani, qui a été mise en examen comme ses deux complices présumées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placée en détention provisoire.
Pour les enquêteurs, Amel Sakaou, Sarah Hervouët et Inès Madani, après l'échec de l'attaque à la voiture piégée, comptaient repasser à l'action.
Elles avaient évoqué des gares de l'Essonne et de Paris, ainsi que des policiers comme cibles potentielles et envisageaient de se procurer des ceintures explosives ou de lancer des voitures contre des bâtiments, selon des sources proches de l'enquête. Une autre femme, Ornella Gilligmann, 29 ans, dont l'empreinte avait été retrouvée sur la voiture remplie de bonbonnes de gaz, avait également été mise en examen et écrouée.
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