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El Roslino
SOCIETE Avec ce calendrier illustré par des photos montrant leurs difficultés au quotidien, les agents d'un hôpital de Pontoise veulent alerter le public...
Des infirmières de Pontoise (Val-d'Oise) posent nues à la une d'un calendrier pour alerter sur leurs conditions de travail, en décembre 2016
« Faut-il que l'on se mette à nu pour que vous vous intéressiez à nous ? » Voilà la question écrite en toutes lettres sur le dos dénudé de cinq infirmières de l'hôpital René-Dubos de Pontoise (Val-d'Oise), qui posent nues en couverture d'un calendrier publié mi-décembre.
Réalisé par les agents de l'établissement et soutenu par le syndicat Unsa-Santé, l'objet vendu cinq euros et les photos qu'il contient ont pour but de « défendre (leurs) professions et la qualité des soins ».
Alerter sur le surmenage et le manque de moyens.
C'est ce qu'a précisé la semaine dernière le syndicat sur sa page Facebook, tout en indiquant que l'intégralité des fonds récoltés sera reversée au mouvement des agents. Et on parle d'une somme importante, puisque presque tous les 500 exemplaires du calendrier ont trouvé preneur très rapidement.
La démarche a séduit partout en France, mais aussi en Belgique et en Suisse. Une bonne nouvelle pour les personnes à l'origine du calendrier, qui est avant tout un moyen d'alerter sur le surmenage et le manque de moyens à l'hôpital.
En soutien du mouvement de l'hôpital, des agents ont réalisé un calendrier revendicatif visant à défendre les professions non médicales. L' UNSA participe et soutient la promotion de ce calendrier.
Afin de défendre nos professions et la qualité des soins. Ce calendrier est vendu à un prix minimum de 5 Euro unitaire. Vous pouvez bien évidement donner plus si vous le souhaitez. L'intégralité des fonds est destiné à cette action et aucun centime ne sera perçu par notre syndicat. Nous mettons uniquement notre logistique à disposition de nos collègues pour les soutenir au mieux.
Le règlement est à faire par chèque à l'ordre de l' UNSA SANTÉ SOCIAUX PONTOISE accompagné de votre adresse de livraison.
N'hésitez pas à nous joindre au 01 30 75 42 38 ou 42 47 pour toute info.
« Ce n'est pas admissible »
Ainsi, la photo qui accompagne le mois d'octobre représente « un corps sur un brancard » auquel est attachée une étiquette demandant « A combien évaluez-vous votre vie ? », raconte à France Info Yann Le Baron, le secrétaire départemental Unsa-Santé.
Le cliché d'avril montre une infirmière en train de préparer une perfusion de café, afin d'illustrer la réduction des jours de repos et la fatigue du personnel. Et, au-delà, l'ensemble des efforts demandés aux agents. « Ce n'est pas admissible. C'est pour ça qu'aujourd'hui, c'est tout un hôpital qui résiste », explique ainsi Yann Le Baron.
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