Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 014
El Roslino
Un jeune Vaudois a pu signaler in extremis un problème au personnel de bord. L'issue aurait pu être catastrophique.
Une clé à molette se trouvait dans les volets de l'aile gauche.
«J'ai tout de suite compris que ce n'était pas normal, raconte Christophe. Il y avait une clé à molette coincée dans l'aile!» Vendredi dernier, alors que l'avion qui devait l'emmener à Copenhague s'apprêtait à décoller de Cointrin, ce Vaudois de 25 ans est resté scotché par ce qu'il venait d'observer. Il a alors appuyé sur le bouton d'assistance et une hôtesse est venue constater l'anomalie. L'alerte a pu être donnée juste à temps.
«Le commandant de bord est retourné au point de départ. Une clé à molette a été découverte, confirme easyJet. Nous avons immédiatement ouvert une enquête et informé les autorités.» A bord, un rafraîchissement a été servi pendant les vérifications et l'avion a pu partir une heure plus tard.
«Avec les vibrations de l'accélération, l'outil aurait pu tomber sur la piste, puis être aspiré par l'avion suivant. Cela aurait pu causer de graves dégâts structurels, comme lors de l'accident du Concorde à Paris (ndlr: 113 morts en 2000) explique Olivier, un pilote à qui nous avons soumis le cas. Il aurait aussi pu se décrocher peu après le départ et faire des dégâts. S'il était resté coincé, le commandant s'en serait aperçu au moment de rétracter les volets, à 400 m au-dessus du sol. Là, c'était l'atterrissage d'urgence. Dans tous les cas, il faut remercier ce passager !»
Mais la compagnie low cost a informé Christophe par courriel qu'elle ne fera pas de geste commercial.
Réponse : 0 / Vues : 2 014
Pages: 1