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Singulier fait divers hier à Toulon. Alors qu'il marchait dans la rue et en pleine conversation au téléphone, un jeune homme s'est fait dérober son portable lors d'un vol à l'arraché. Mais le voleur, après avoir vu qu'il s'agissait d'un modèle Nokia vintage, vieux de plus de dix ans, a ramené immédiatement l'appareil à son propriétaire et s'est excusé pour son forfait. Reportage.
Stéphane Plantet n'est pas prêt d'oublier sa mésaventure. Alors qu'il se promène dans la rue hier, et en pleine conversation au téléphone, il est victime d'un vol à l'arraché brutal. Un individu arrive à sa hauteur, se saisit de son téléphone puis prend la fuite. Mais ce qui aurait pu n'être qu'un fait divers ordinaire va alors prendre une toute autre tournure. En effet, le voleur va ramener le téléphone à son propriétaire après s'être rendu compte qu'il s'agissait d'un vieux modèle de téléphone, le célèbre Nokia 3310. « Quand je l'ai eu dans la main, j'ai senti qu'il y avait un problème. Il était bien plus lourd qu'un téléphone ordinaire. » a expliqué l'auteur du délit par téléphone, qui a tenu à rester anonyme. « Je l'ai reconnu de suite et ça m'a rappelé des souvenirs, on a tous eu un 3310 à une époque ! » précise t-il.
Pris de remords, le jeune homme va alors revenir sur ses pas et rendre le mobile à son propriétaire. « Il s'est excusé, il a dit qu'il n'avait pas vu le modèle de là où il était » raconte la victime. Les deux hommes vont échanger quelques anecdotes liées au célèbre téléphone. « On raconte tellement de choses sur ce téléphone. C'est vrai qu'il a un côté indestructible. J'en ai moi-même un en cas de panne, c'est toujours très utile. » explique l'auteur du forfait. « On oublie qu'un téléphone sert d'abord et surtout à téléphoner. Le 3310 nous rappelle ça, pas comme tous ces portables actuels bourrés de gadgets qui gaspillent votre forfait. C'est un appareil qui a beaucoup de valeur en fait, j'aurais eu trop de remords à le conserver, j'ai préféré le rendre immédiatement ».
Les deux hommes vont ainsi discuter quelques minutes. « On a joué au célèbre jeu ‘Snake', un classique sur ce téléphone » raconte Stéphane. « Cela nous a rappelé tellement de souvenirs. Je me souviens j'y jouais des heures quand j'étais en Fac » se remémore pour sa part l'auteur du délit. Les deux hommes vont se séparer ensuite tout en se promettant de rester en contact. « Cela m'a fait plaisir de rencontrer ce jeune homme dans la rue, la spontanéité du hasard du quotidien » conclut Stéphane Plantet, presque mélancolique avant de se rendre soudainement compte que son portefeuille était désormais manquant.
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