Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 1 945
El Roslino
Trois années se sont écoulées depuis la mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Depuis lors, le pays est déchiré par la guerre civile, et le niveau de vie a chuté. L'Occident en est responsable, estime l'expert Vassili Kouznetsov.
Trois années se sont écoulées depuis la mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Depuis lors, le pays est déchiré par la guerre civile, et le niveau de vie a chuté. L'Occident en est responsable, estime l'expert Vassili Kouznetsov.
"Nous constatons aujourd'hui, trois années après la mort de Kadhafi, que la structure étatique de la Libye est complètement détruite. La guerre civile continue dans le pays. Aujourd'hui, nous assistons à un nouvel élan de cette guerre. Tantôt elle s'active, tantôt elle s'apaise. Il n'existe aucun plan réel pour normaliser la situation. Et surtout, aucun outil réel de normalisation n'a été élaboré. Il n'existe aucune institution publique qui fonctionne en Libye. La population est surmilitarisée", a déclaré Vassili Kouznetsov, directeur du Centre d'études arabes et islamiques à l'Institut d'études orientales.
Selon lui, on ne peut parler d'aucun succès de la période de transition dans le pays. Il est évident que la responsabilité incombe à la communauté internationale qui, en soutenant le renversement de Kadhafi, n'a assuré d'aucune manière une transition normale, démocratique ou ne serait-ce qu'un transfert normal du pouvoir, ainsi que la sécurité du pays.
Seul un nouveau leader odieux capable de réunir les tribus divisées et de mettre un terme au fratricide pourrait redonner la vie à la Libye. Mais les islamistes sont aujourd'hui l'unique force qui pourrait rétablir un certain ordre en Libye. Cependant, ce n'était certainement pas l'objectif de l'Occident quand il levait une insurrection contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi.
Réponse : 0 / Vues : 1 945
Pages: 1