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El Roslino
La ministre de l'Éducation a salué la décision de tous ceux qui ont retiré leur soutien à François Fillon.
A droite, les défections s'enchaînent. Après la prise de parole de François Fillon où le candidat a annoncé sa prochaine convocation devant les juges d'instruction en vue de le mettre en examen, 71 de ses soutiens ont annoncé leur retrait, et le chiffre ne cesse de croître. Le premier ténor de la droite à avoir claqué la porte Bruno Le Maire, a enclenché le mouvement. Il a depuis été suivi par Gérald Darmanin, Thierry Solère ou très récemment Dominique Bussereau.
Une décision parfois compliquée à prendre mais qui a suscité le respect à gauche, notamment auprès de Najat Vallaud-Belkacem. Invitée sur LCI ce vendredi 3 mars, la ministre de l'Éducation a tenu à rendre hommage aux "gens qui, à droite, décident de quitter le navire", et qui selon elle, "ont absolument raison". Elle a également fustigé l'attitude du candidat de la droite : "On ne peut pas ne pas tenir sa parole en République. François Fillon avait dit qu'il ne se présenterait pas s'il était mis en examen, la décence l'oblige à le faire aujourd'hui".
Ce serait mieux d'avoir des candidats honnêtes
Najat Vallaud-Belkacem se dit "terrifiée par la légèreté et le cynisme avec lesquels François Fillon comme Marine Le Pen mettent le feu aux institutions de la République", faisant référence aux critiques constantes de la part des deux candidats à l'encontre de la justice et de ses magistrats. La veille, sur Europe 1, la ministre avait estimé que cette campagne présidentielle ne ressemblait à rien, "dans le sens où la couverture médiatique nous fait passer à côté de l'essentiel. C'est la responsabilité des affaires. Ce serait mieux d'avoir des candidats honnêtes. Ce serait plus simple pour parler du fond des projets", avait-elle dénoncé.
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