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Facebook, Twitter et Instagram sont dans le collimateur des autorités, car les 3 réseaux sociaux donnent l'accès à des outils mis à disposition pour les développeurs, mais qui sont utilisés pour une surveillance en masse par des personnes mal intentionnées, des Etats et autres mouvements politiques. De ce fait, Mark Zuckerberg a voulu réagir et avec son équipe, il a modifié les règles d'utilisation pour interdire la création d'applications dont le but étaient la collecte d'informations.
Facebook dans le collimateur.
Depuis 2016, Facebook et Instagram, puisque ce dernier lui appartient aussi, ont été accusé par l'ACLU (l'Union Américaine des Libertés Civiles) d'avoir créé des outils qui ont permis à la Police américaine et autres organisations de pratiquer la surveillance de masse. D'ailleurs, les autorités ont pu avoir accès à l'identité et la localisation de certains manifestants de Fergusson et Baltimore grâce à la géolocalisation des messages qu'ils avaient publié. En effet, ces derniers étaient là pour manifester contre la mort de Freddie Fray et Michael Brown par des policiers en 2014 et 2015. L'ensemble de ces données était transmises via la société Geofeedia qui elle aussi est dans le viseur de l'ACLU. Elle aurait travaillé avec plus de 500 agences gouvernementales.
Afin de rentrer dans les clous, Facebook a donc décidé de supprimer la possibilité de création d'outils de surveillance de masse à partir de sa plateforme d'aide aux développements. De plus, les conditions d'utilisation pour les développeurs tiers ont été modifiées, interdisant la création de tels outils. Rob Sherman, responsable de la protection des données personnelles chez Facebook, a déclaré ceci :
Les développeurs ne pourront plus utiliser de données personnelles issues de Facebook afin de constituer des outils de surveillance. Ceci sera désormais indiqué de façon explicite dans nos conditions d'utilisation [de la plate-forme dédiée aux développeurs tiers].
Désormais, les autorités devront procéder autrement pour surveiller les citoyens. Malkia Cyril, directrice du Center of Media Justice, s'oppose farouchement contre la surveillance de masse de la population à travers les réseaux et médias sociaux.
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