Le 14 juillet prochain est la date de lancement de Soyouz 2.1v qui mettra en orbite autour de la Terre une nouvelle étoile artificielle qui sera la plus brillante de notre ciel nocturne et qui est baptisé Mayak. C'est l'agence spatiale russe qui s'est lancée ce défi en collaboration avec l'Université de Génie mécanique de l'État de Moscou (MAMI) et le lancement sera fait sur la base Baïkonour au Kazakhstan. Espérons qu'elle ne se fasse pas absorber par un trou noir.

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Un financement collaboratif.

Pour y arriver, l'Université a dû faire appel au don via la plateforme de financement collaboratif russe, Boomstarter et elle est arrivée à récolter pas moins de 30 000 dollars.

L'étoile la plus brillante.

Mayak est un satellite qui sera en orbite à 600 kilomètres au-dessus de nos têtes et lorsqu'il sera positionné, il déploiera un réflecteur solaire en forme de pyramide géante. D'ailleurs, celui-ci est conçu en Mylar, un film polyester permettant la réflexion de 95 % du flux lumineux d'une ampoule. Celui-ci couvrira 16 mètres carrés et sera 20 fois plus fin qu'un cheveu humain.

D'après les calculs qui ont été effectués concernant la brillance de cette "étoile", elle serait placée en quatrième position derrière le Soleil, la Lune et Vénus, mais un autre rapport estimerait qu'elle serait plus brillante que Vénus.

Un problème pour les programmes d'astronomie.

Même si l'expérience est plutôt intéressante, elle pourrait provoquer des erreurs pour les programmes d'astronomie qui se basent sur une carte complète du ciel nocturne et cette nouvelle étoile pourrait tromper les programmes.

Pour le moment, il faudra attendre sa mise en orbite et son déploiement pour voir si cela ne pose pas problème et si elle sera plus brillante que Vénus ou pas.

Pourquoi créer une étoile artificielle ?

Aucune expérience scientifique et aucune observation ne sont prévues, c'est ce qu'explique les étudiants russes. Cette étoile artificielle est destinée à inspirer l'humanité et devrait être observable depuis n'importe quel endroit sur Terre grâce à sa forte luminosité.

Alexander Shaenko, chef du programme d'études astronomiques contemporaines et génie mécanique de cette Université a déclaré :

Nous voulons montrer que l'exploration spatiale est quelque chose d'incroyablement excitant et d'intéressant, mais, plus important encore, qu'elle est aujourd'hui accessible à tous.