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El Roslino
Une étude de la banque UBS montre que des vols sans pilotes offriraient aux compagnies aériennes des gains substantiels. Une révolution qui reste hypothétique.
C'est une technologie qui va être testée par Boeing l'année prochaine et qui pourrait révolutionner le transport aérien. Si l'on est encore loin de prendre place dans des avions de ligne sans pilotes, cette hypothèse a fait l'objet d'une étude menée par la banque UBS et relayée par Les Échos. La banque suisse prend notamment en compte le gain financier qui découlerait d'un tel « progrès ». Elle estime que le coût annuel des pilotes du monde entier avoisine les 35 milliards d'euros et pourrait, s'il était supprimé, permettre aux compagnies aériennes de faire des économies colossales et de voir leurs profits grimper en flèche.
Selon l'étude, American Airlines et United Airlines verraient leurs bénéfices doubler, tandis que ceux d'Easyjet (+60 %) et d'Air France KLM (+50 %) connaîtraient une belle embellie. « Avec des avancées technologiques majeures et des coûts plus faibles, Airbus et Boeing amélioreraient l'attractivité de leurs futures flottes », d'après les conclusions de l'étude. En outre, UBS rappelle que 70 à 80 % des accidents aériens sont causés par des erreurs humaines, ce qui ferait d'un vol sans pilotes un vol plus sûr.
Les passagers dubitatifs.
Il semble pourtant difficile, à priori, de parvenir à convaincre les passagers de monter à bord d'avions gérés à distance ou par une intelligence artificielle. L'étude d'UBS s'est d'ailleurs aussi penchée sur cet aspect par l'intermédiaire d'un sondage qui révèle que 17 % seulement des personnes interrogées se déclarent favorables à des vols sans pilotes. Un nombre qui monte à 30 % si l'on ne prend en compte que les 18-34 ans.
Ces interrogations restent cependant du domaine de l'hypothétique, l'autonomie complète d'un vol commercial n'étant pas envisageable avant 2050, comme on l'expliquait chez le groupe d'électronique Thales lors du dernier Salon du Bourget. Si les procédures d'atterrissage se déroulent sans l'intervention des pilotes depuis près d'un demi-siècle et que l'automatisation de toutes les tâches à effectuer dans un cockpit est théoriquement possible, il faudra encore attendre avant de ne plus voir personne derrière les commandes.
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