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El Roslino
Les récents attentats de Barcelonne, comme les précédents en France, Europe et dans le monde, ou ceux qui inévitablement surviendront ne résultent pas d'une crise sociétale sur fond « de lutte de classe », voire d'indépendance territoriale et ne sont pas commis au nom d'une idéologie politique d'extrême Droite ou d'extrême Gauche, comme nos pays on pu en être victime dans le passé, mais au nom d'une religion qu'est l'Islam.
Un terrorisme djihadiste venu d'une « idéologie » religieuse et d'ailleurs.
Lorsque l'Europe fût dans le passé confrontée à une vague terroriste, ce terrorisme, parfois très violent était motivé par une idéologie politique qui s'inscrivait dans une culture d'affrontement sur fond social de « lutte de classe » ou d'indépendance territoriale et auquel on pouvait mettre fin par des mesures répressives et sociétales adaptées, y compris par des changements d'orientations politiques. Ces mesures prises à l'époque ont ainsi pu mettre un terme aux agissements criminels, qu'il s'agisse des organisations d'extrême droite ou des organisations d'extrême gauche...
Si l'on ne peut que souscrire à ce que des psychiatres disent des terroristes islamiques sur le plan psychique, à lire par exemple : http://www.la-croix.com/France/Ce-psych … 200778137, il est toutefois impossible d'exclure que les terroristes Islamistes actuels n'agissent pas, quel que soit leur état psychique, au nom d'une quelconque idéologie politique, mais d'une religion. L'idéologie religieuse qui active le terrorisme islamiste est née en dehors, aussi bien de nos frontières que de notre culture judéo - Chrétienne. Or, nous avons trop souvent tendance à analyser ce terrorisme et la religion musulmane dont il s'inspire sous l'angle de notre critère culturel et cultuel le christianisme, alors même qu'il est par essence bien différent. Les terroristes islamistes pensent et agissent différemment de nous, notamment par rapport à la vie et à la mort, sinon comment expliquer qu'à vingt ans on sème la mort en se faisant exploser avec une ceinture d'explosif, ou en allant tout droit tomber volontairement devant les balles de la police...
Le terrorisme Islamiste n'est qu'une substance vénéneuse de la religion Musulmane.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le rappeler, les « Djihadistes » Européens, ce sont surtout des jeunes gens en quête d'aventures, parfois des psychopathes ou des délinquants chroniques, souvent issus des populations défavorisées d'Europe, mais c'est vrai pour ceux d'autres régions du globe. En France, même ceux qui étaient en échec scolaire savent, au moins un peu lire et compter, surtout surfer sur le Net, ce qui n'était pas le cas de leurs grands parents, dont la plupart étaient totalement illettrés. On a tendance à penser que le terrorisme islamique est le produit de l'inculture, ce qui voudrait dire que si les terroristes étaient cultivés, ils ne se livreraient pas aux massacres qu'ils commettent. A l'évidence, même si les jeunes gens qui se font sauter avec un explosif à la ceinture ne sont pas les personnes les plus intellectuelles qui soit, cela n'enlève rien au fait que l'islamisme est un véritable mouvement de réflexion intellectuel qui veut régénérer l'islam, le réformer et le purifier en ramenant la société aux fondamentaux du VII ème siècle. L'inculture n'est pour rien dans ce phénomène. Ce qui signifie que le combat contre le terrorisme islamiste ne se gagnera pas par l'école, avec des cours de morale républicaine en faisant chanter la Marseillaise et des saluts au drapeau tricolore. Pas plus que par la formule « Donguichottesque » de la dé- radicalisation des islamistes.
L'islamisme qui génère la violence terroriste n'est pas né en France ou en Europe, mais dans la zone arabo musulmane, au tournant de la fin du XXe siècle. Certes, bien qu'encouragé et instrumentalisé par les USA, ses penseurs sont issus de la classe bourgeoise civilisée et éduquée. Dans les pays de culture Arabo - musulmane, ce sont souvent les élites urbaines cultivées qui soutiennent et animent les mouvements islamistes.
Je rappelle encore une fois que les terroristes islamiques sont issus du monde moderne, avec des préoccupations sociales politiques et économiques de leur temps, mais convertis à des dogmes du coran que DECH, Al Qaïda ou d'autres vont appliquer avec rigueur. La religion que prêchent les plus fervents partisans de DAECH et toutes les organisations Djihadistes Islamistes est issue d'interprétations cohérentes et même instruites du coran. Si le coran formule bien des dogmes de charité, de miséricorde et des principes éthiques, correspondant à la période Mecquoise, il comporte également des dogmes qui justifient la violence, la tromperie et ordonne de tuer le non croyant, écrits lors de la période Médinoise où l'islam devient politique et violent, par exemple : Sourate 5 verset 33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. Indiquant même comment il faut procéder : Sourate 8, verset 12. Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. (Frappez donc au-dessus des cous...ce qui signifie « égorger »). Le fait de tuer le « mécréant » résulte d'une décision de Dieu qui disculpe d'ailleurs totalement celui qui commet le crime : Verset 17. Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre, ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Pour les musulmans, le Coran est un texte parfait dans son style et son contenu et c'est logique car il a été dicté par Dieu !... Et si un musulman oserait mettre en question le Coran, il sait qu'il aurait les pires ennuis et risquerait fort de se retrouver sans tête...
Pour nous Européens, mais pas seulement, si tuer nous répugne, pour les islamistes, tuer est la seule façon de restaurer l'ordre du monde, l'islamiser tel qu'il le conçoive pour imposer la » charia » dictée par leur interprétation de certains versets du coran. Il faut une bonne foi pour toute comprendre que les islamistes n'ont pas la même vision de la vie et de l'homme que nous.
Il faut toutefois éviter de considérer les « Musulmans » comme une sorte de « bloc » unique ou de voir chez tous leurs croyants de potentiels terroristes.
L'islam, comme le christianisme est une religion avec ses divisions entre Sunnites, Chiites et avec entre eux des différences telles qu'on peut les trouver chez les Sunnites avec les salafistes et les frères musulmans ou les alaouites chez les Chiites, dont le Président Syrien Bachar AL-ASSAD en est issu. Contrairement aux Chrétiens qui ont au cours des âges refondé la théologie, ce qui peut expliquer des divergences entre leurs églises, le coran est un livre dont le contenu est unique pour tous et immuable. Les différences entre Chiites et sunnites reposent sur des références successorales de leur prophète ou des interprétations des textes « sacrés ». On ne naît pas musulman, on le devient, ou non, soit par héritage cultuel, soit par conversion. Et même pour celles et ceux qui se disent croyant, la pratique peut être plus ou moins régulière, l'observation des dogmes et des règles également. Pourtant, beaucoup des actions criminelles des « Djihadistes », essentiellement Sunnites et Salafistes, paraissent insensées si on ne les envisage pas à la lumière d'une détermination sincère à faire revenir la civilisation à un régime juridique Islamique du VIIe siècle et la soumettre par la force et la violence extrême.
Ne pas oublier que pour les musulmans, la Taqqiya, le « mensonge pieux », fait partie intégrante de la religion.
Pour les musulmans, le Coran n'est pas l'œuvre d'un homme, mais d'Allah, qui l'a dicté au prophète. À ce titre, on ne peut pas changer Dieu. Les paroles de morts et de combats qui sont dans ce livre ne peuvent pas être supprimées ou effacées par les hommes puisqu'elles ne sont pas leur création. Toute la théologie musulmane repose sur le fait que le Coran est issu directement d'Allah. Changer cela, ce n'est pas réformer l'islam, c'est le détruire. On peut ne pas tenir compte de ces phrases, ce que font la grande majorité de musulmans, ou les interpréter dans un sens différent, mais nullement les supprimer. Mais n'est-ce pas là une contradiction sur le plan de l'intellect cultuel coranique, dans la mesure où l'on ne peut rien modifier du coran qui est considérer comme « sacré », œuvre de dieu et non des hommes, tout en autorisant de refuser d'appliquer une partie de ce texte, donc désobéir à dieu ? Au vu de cette contradiction, on peut ainsi considérer que cela ne dispenserait pas d'une refondation de la théologie musulmane, comme le réclame certains de leurs théologiens, ainsi qu'un nouvel enseignement du coran rendant caduque les versets violents de la « période Médinoise » qui seraient dès lors considérés comme « Blasphème », avec ce que cela signifie pour un croyant musulman.
Actuellement, en l'absence d'une refondation de la théologie musulmane, avec un nouvel enseignement du coran, l'on peut toujours exiger des imams de France qu'ils fassent allégeance aux lois de la république, ce qu'ils feront sans état d'âme, s'il ne l'on pas déjà fait, y compris en le jurant sur le coran, car le parjure est permis pour un musulman quand il défend son Dieu, ou n'a d'autre choix que de se plier aux règles imposées par un rapport de force favorable aux non musulmans. Sourate 3, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour ». Ce verset demande aux musulmans de ne pas prendre » les mécréants » comme alliés ou amis, à moins que pour cela ils n'y soient « contraint par un péril à redouter » ce qui suppose également que le mensonge et le parjure sont recommandés.
Ainsi, un musulman peut mentir pour la cause de l'islam. Leur prophète lui-même ordonna de mentir. Lorsque des gens à qui il avait ordonné d'aller tuer quelqu'un lui dirent « Nous ne saurions pas le tuer si nous ne lui mentons pas », il leur répondit : « D'accord, c'est bon, mentez ».
Il ne faut pas perdre de vue que dans le monde occidental les responsables de l'islam Sunnite, très majoritaire en France, savent comment jouer la partie. Les Salafistes et les frères musulmans excellent dans le style. Ils savent comment présenter leur cause d'une façon qui soit non seulement considérée comme acceptable par la majeure partie de la société, mais qui soit aussi considérée comme sensée et même juste. Ils feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l'Homme, tout en sachant très bien que s'ils en avaient le pouvoir ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres conformément à la loi islamique ou « charia ».
L'islam est à la fois une religion et un système politique qui dicte, notamment, que l'on doit faire la guerre « aux mécréants » jusqu'à ce qu'ils se convertissent ou se soumettent. Et c'est ainsi que les terroristes de par le monde justifient leurs actes, et cette justification est basée sur des éléments centraux de la tradition islamique.
Est-on pour autant « en guerre » contre le terrorisme Islamiste, peut-on le vaincre ?
Le terrorisme, quel qu'il soit, est d'abord une arme. On n'est pas en guerre contre une arme, mais contre ceux qui la manient. On n'est donc pas en guerre contre le terrorisme, mais contre les terroristes. Du reste, malgré l'intervention des forces militaires sur certains terrains d'opérations, je ne crois pas qu'en Europe nous soyons réellement en guerre. Combattre les terroristes cela ne fait pas une guerre. En employant le mot guerre dans des sens multiples on fini par en perdre sa véritable signification. Ne parle t- on pas de guerre contre le chômage ou de guerre contre la pauvreté...
A mon humble avis, pour combattre efficacement le terrorisme islamique et à plus long terme l'éradiquer, on doit agir simultanément au moins dans trois directions :
Le renseignement.
Après avoir démembré les RG en 2008, Ils revivent à nouveau sous le nom de Service central de renseignement territorial (SCRT) qui a vu le jour en mai 2014 dans chaque département, mais avec des effectifs moindres qu'au temps des RG. Un effort particulier doit être fait pour augmenter leurs effectifs et leur octroyer des moyens techniques performants, notamment en en ce qui concerne les NTIC et des droits d'investigations en liaison avec les magistrats. Ce qui suppose également une meilleure coordination internationale.
Contre l'endoctrinement islamique dans les prisons, internet, les prêches d'imans et en direction des théologiens musulmans.
Sanctionner par un isolement total les repris de justice islamistes, mettre fin aux placements en résidence surveillées, coûteux et totalement inefficace. Les individus qui ont combattu en Syrie et Irak doivent être remis aux autorités politiques et judiciaires de ces pays. Une chasse au dépistage approfondie et implacable sur internet doit être l'une des priorités du SCRT.
Plutôt que de fermer certaines mosquées Salafistes, toutes les mosquées, sans exception doivent faire l'objet d'une surveillance particulière par vidéo surveillance (intérieur - extérieur). Les imans coupables de prosélytisme pro djihadistes doivent être immédiatement sanctionnés et mis hors d'état de nuire. Encourager par tous les moyens les théologiens musulmans à refonder la théologie et prodiguer un nouvel enseignement du coran, comme indiqué plus haut.
Sur le plan de la politique internationale.
Pour éviter une hémorragie de migrants venant de ces pays, outre des relations économiques équitables qui doivent être refondées et accompagnées par une politique de maîtrise démographique, il faut un soutien d'urgence aux associations qui apportent des aides directes aux populations des pays pauvres de l'Afrique Subsaharienne. En plus du maintien d'une force militaire sous contrôle Onusienne dans certains de ces pays, il faut, par ailleurs rétablir des relations diplomatiques avec le Gouvernement légal de la Syrie, c'est-à-dire avec Bachar AL-ASSAD, dont l'armée lutte avec force contre le péril islamique de DAECH et reste un ultime rempart contre l'invasion par le terrorisme islamique des pays du Nord Afrique. La France doit se désengager de l'Irak où elle n'a pas vocation à servir de supplétif aux USA, premiers responsable de la déstabilisation de cette région après avoir instrumentalisé les organisations djihadites.
Pour conclure.
Rien ne sert, par ailleurs, à maintenir sur le territoire national la force militaire dite « sentinelle » dont les moyens ne sont pas adaptés pour la surveillance du territoire et dont la mission n'est de la compétence des forces armées. A la place, les nouveaux effectifs de police de proximité ou apparentée, devraient dépendre exclusivement des services des renseignements SCRT afin assurer une surveillance et des interventions les plus efficaces possible.
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