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El Roslino
Quatre jours après le vote des sanctions les plus fermes jamais adoptées contre Pyongyang, le dossier nord-coréen est déjà de retour au Conseil de sécurité de l'ONU. Les diplomates se sont réunis en urgence vendredi 15 septembre 2017 pour discuter du dernier tir de missile qui a survolé le Japon. Les appels à la négociation se font de plus en plus pressants.
Il aura fallu moins d'une heure aux diplomates pour se mettre d'accord sur une déclaration unanime condamnant le dernier tir de missile de la Corée du Nord, que le Conseil a jugé « hautement provocateur ».
Une nouvelle fois, il enjoint Pyongyang à cesser immédiatement ses actes scandaleux. Mais il n'est plus question de menaces, de sanctions, précise l'ambassadeur éthiopien, président du Conseil pour le mois de septembre :
« Le Conseil de sécurité de l'ONU insiste sur le fait que tous les membres doivent mettre en place de manière complète et immédiate les résolutions de l'ONU. Et le Conseil de sécurité insiste sur l'importance vitale que la Corée du Nord montre immédiatement un engagement sincère vers la dénucléarisation. »
L'ambassadeur russe Vassily Nebienzia dénonce quant à lui, à la sortie des consultations, un cercle vicieux. Il appelle à une nouvelle dynamique avec des négociations directes :
« Il y a une résolution, une provocation, une résolution, une autre provocation, beaucoup de gens pensent qu'on devrait penser autrement à un moment donné. »
La Corée du Nord sera au cœur de la prochaine Assemblée générale, qui démarre mardi prochain avec une rencontre prévue jeudi entre le président Trump et les Premiers ministres japonais et sud-coréen.
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