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El Roslino
Depuis dimanche, Pyongyang recourt à une connexion assurée par le groupe russe TransTelecom. Jusqu'à maintenant seule une connexion fournie par la Chine était utilisée par la dictature nord-coréenne.
Voilà qui va sans doute irriter un peu plus Donald Trump et mettre encore davantage d'huile sur le feu entre Washington et Moscou.
Selon le site spécialisé 38thNorth en effet, la Corée du Nord, pourtant de plus en plus isolée du fait des sanctions internationales , vient d'activer une nouvelle connexion à Internet.
Et c'est la société russe de télécommunication TransTelecom, détenue à 99 % par les Chemins de Fer russes (RJD), qui permet à Pyongyang de rester connecté au reste du monde.
Une connexion activée dimanche.
Selon 38thNorth et le cabinet Dyn Research , la première connexion via le réseau de fibre optique du groupe russe aurait été enregistrée dimanche en milieu de journée.
Elle a rapidement représenté plus de 60 % du trafic internet du pays qui était jusqu'à maintenant assuré uniquement par Pékin. Depuis 2010 en effet, le seul opérateur fournissant Internet à Pyongyang était le groupe chinois China Unicom.
Côté russe cependant, on affirme qu'aucun nouveau contrat n'a été signé avec Pyongyang.
Les responsables de TransTelecom, interrogés par le site russe RBC, se contentent d'expliquer que le groupe était raccordé depuis 2009 au réseau de Corée du Nord. Laissant entendre que la connexion a été mise en oeuvre à l'initiative de Pyongyang uniquement.
Tenter d'être moins vulnérable.
Pour les experts de 38thNorth et de Dyn Research, la décision nord-coréenne d'activer cette connexion n'est sans doute pas le fruit du hasard.
Elle intervient alors « que la communauté internationale tente de convaincre la Chine de jouer de son influence [...] et que les États-Unis durcissent leur pression sur Pyongyang ». Y compris sur le terrain d'Internet puisque selon le « Washington Post » , l'US Cyber Command a été chargé par Donald Trump de cibler les hackers nord-coréens.
En diversifiant ses sources de connexion, Pyongyang tente ainsi sans doute d'éviter de trop pâtir d'un revirement du soutien chinois et de minimiser l'effet des attaques contre son réseau.
Et ce d'autant plus que celui-ci est limité et principalement utilisé par des institutions étatiques, des grosses entreprises, des universités et bien évidemment « les unités cyber de l'armée nationale ».
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