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El Roslino
A peine formé, le nouveau gouvernement néerlandais entend marquer les esprits, et annonce une sortie totale du charbon d'ici à 2030. Une décision attendue mais polémique, dans un pays où ce combustible fossile fournit plus de 40% du mix énergétique.
S'il aura fallu sept mois de négociation aux Néerlandais pour former un nouveau gouvernement, celui-ci n'aura pas perdu de temps...du moins en matière énergétique. L'accord de coalition rassemblant les partis de centre-droit prévoit en effet que le royaume sorte définitivement du charbon d'ici 2030.
Les Pays-Bas sont particulièrement à la traîne des autres pays européens en ce qui concerne la réalisation de leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, le mix énergétique du pays comprend encore 40% de charbon.
Des investissements...partis en fumée. Sur les cinq centrales à charbon que comptent les Pays-Bas, deux sont encore en construction. Des milliards d'euros d'investissement pourraient être tout bonnement perdus en cas de sortie rapide du charbon.
Vers des objectifs européens plus ambitieux ?
Malgré la polémique sur les coûts, la Hollande semble décidée à respecter les engagements pris lors de la COP21. Le pays s'est ainsi engagé à réduire de 49% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990.
Malgré leur retard, les Pays-Bas ont profité de cette annonce pour demander à l'Union européenne (UE) de relever son objectif de réduction des émissions de 40% à 55% en 2030. « Les Pays-Bas sont le premier pays à dire qu'il faudra que l'Union européenne augmente son ambition climatique avant 2030, ce qui va mettre la pression sur les autres pays à l'approche de la COP33 », estime ainsi l'European Climate Foundation.
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