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La Nasa vient d'annoncer dans son relevé annuel que le trou de la couche d'ozone situé au-dessus de l'Antarctique s'était réduit d'une façon exceptionnelle en 2017.
Un trou exceptionnellement faible.
https://www.youtube.com/watch?v=nV2pBd0F7S4
En effet, c'est une bonne nouvelle que vient de nous livrer la Nasa dans un communiqué publié ce 2 novembre : selon l'agence spatiale américaine, le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique avait atteint sa superficie maximale annuelle le 11 septembre dernier, mais depuis, il n'a cessé de rétrécir atteignant une superficie de 12 millions de kilomètres carrés, soit deux fois celle du Canada. A sa découverte en 1988, et depuis 1991, sa superficie moyenne était de 26 millions de kilomètres carré.
Des résultats encourageants qui montrent que les accords internationaux sur le climat portent leurs fruits. Paul A. Newman, à la tête des Sciences de la Terre à la Nasa a déclaré :
Le trou de la couche d'ozone de l'Antarctique a été exceptionnellement faible cette année. C'est ce que nous nous attendions à voir étant donné les conditions météorologiques dans la stratosphère antarctique.
En partie grâce au réchauffement climatique.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette amélioration a été possible en partie grâce au réchauffement climatique. Effectivement, si la réduction du trou s'est accélérée depuis 2016, c'est grâce à l'augmentation des températures hivernales. Comme l'explique la Nasa, l'air chaud dissipe les composés chimiques gourmands en ozone tels que le chlore ou le brome. Deux principaux coupables dans la création du trou à la fin des années 70. En gros, c'est un vortex de chaleur qui a permis de réduire la formation de nuages stratosphériques polaires, qui sont la première étape dans la destruction de l'ozone.
Mais pas uniquement !
Mais attention, ce n'est pas totalement grâce au réchauffement climatique que l'on a pu obtenir de tels résultats. Les accords internationaux comme le protocole de Montréal signé par 24 nations en 1987 puis 197 pays aujourd'hui, a joué un rôle essentiel dans cette réduction du trou. En effet, c'est à la fin des années 70 que les scientifiques découvrent que les chlo.rofl.uorocarbures ou CFC, et les gaz bromés, présents dans la vie courante (aérosols, solvants, réfrigérateurs...) sont responsable de la dégradation de l'ozone dans l'atmosphère. Le grand public sera quant à lui sensibilisé aux risques sur sa santé et notamment sur sa peau, que dans les années 80 !
Les accords de Montréal ont donc réussi à surmonter les pressions des lobbys américains et sont en passe d'atteindre leur objectif. Même si la concentration des CFC a diminué de 10 à 15% depuis 1990 et qu'une étude du MIT publiée dans la revue Science en 2016 prévoit un résorption totale du trou d'ici 2050, l'apparition d'une nouvelle menace fait craindre le pire : les hyd.rofl.uorocarbures, HFC, mille fois plus puissants que le CO2 ! Mais espérons que l'accord mondial pour l'élimination des hyd.rofl.uorocarbures signé en octobre 2016 à Kigali par les 197 pays signataires de l'accord de Montréal permette la réduction de 85% de la consommation de ce type de produits !
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