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El Roslino
L'une des promesses phare de Donald Trump pendant sa campagne était la construction d'un mur pour stopper l'immigration clandestine le long de sa frontière avec le Mexique. RFI s'est rendu à Otay Mesa, près de San Diego, en Californie, pour évaluer l'état d'avancement de cette grande barrière.
Avec notre envoyé spécial à Otay Mesa, Eric de Salve.
Le grand et magnifique mur anti-immigration promis lors de la campagne se résume à huit blocs de béton de dix mètres de haut. Ce sont en fait des prototypes qui viennent d'être construits par des entreprises mises en compétition. Ces prototypes vont être testés à coups de pelle et de marteaux par la police des frontières. Il s'agit de déterminer lequel sera le plus difficile à franchir que ce soit en le perçant, en creusant en dessous ou en l'escaladant. L'esthétique sera également prise en compte, affirme la police.
Mais, au fond, un an après l'élection, la question est plutôt de savoir si ce mur sera vraiment construit un jour. Interrogées par nos soins, les ONG locales et l'ACLU, la grande organisation américaine de défense des libertés, répondent à l'unisson qu'il s'agit là d'« une comédie politique ». Ces acteurs sont convaincus que ces prototypes sont un leurre médiatique lancé par Donald Trump à ses partisans. Le président avait annoncé que le mur serait financé par le Mexique. Or, ce dernier s'y refuse catégoriquement.
Son coût total sur les 3 000 km de frontière est évalué à 20 milliards de dollars. Or, pour le moment, l'administration Trump a seulement proposé d'inscrire 1,8 milliard au budget national pour le financer. Et le Congrès doit encore approuver cette proposition. Le mur de Trump risque donc fort de rester encore longtemps à l'état de prototype.
On a demandé aux entreprises de construire un mur contre le franchissement, l'escalade et contre les tunnels. Pendant la période de test, toutes ces caractéristiques seront évaluées.
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