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Message 1 Discussion postée le 11-11-2017 à 21:17:58

El Roslino
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Un sous-traitant d'Airbus accusé de fraude sur le contrôle de pièces mécaniques

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Selon nos informations, la SNEM, société installée à Montreuil et déjà suspectée de pollution, n'aurait pas respecté les normes de contrôle non destructif jusque fin 2014.

Des A380, A350 et A320 volent-ils avec des pièces dont la qualité n'aurait pas été correctement vérifiée ? La question se pose après les témoignages recueillis par Le Monde auprès de salariés d'un sous-traitant du groupe Airbus, la Société nouvelle d'eugénisation des métaux (SNEM), installée à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et spécialisé dans le traitement de surface de pièces en acier, alliage d'aluminium et titane.

Ils décrivent des pratiques frauduleuses dans le processus de contrôle des pièces mécaniques que la SNEM traite pour le groupe aéronautique européen depuis plus de vingt-cinq ans. Jusque fin 2014, l'entreprise n'aurait pas respecté les règles en matière de contrôle non destructif (CND), une opération qui consiste à vérifier l'état d'intégrité d'une pièce grâce, notamment, à la méthode dite du ressuage qui permet de révéler la présence d'éventuelles fissures par application d'un liquide fluorescent.

« Normalement, toutes les pièces doivent être soumises à un CND, témoigne Nasser Touenti. J'ai passé dix-sept ans à la SNEM et je n'ai jamais vu un ressuage se faire correctement. » Et d'énumérer : « des encadrements de hublot, des bras de porte, des poutres 12 heures... ne passaient jamais en ressuage ». Pire, il assure que pendant des années, on lui a demandé d'apposer sur les pièces le cachet censé attester que le CND avait bien été effectué. « Le contrôleur m'avait donné son cachet pour que je le fasse à sa place », raconte M. Touenti qui, en tant que metteur en bain, n'était pas habilité. Seuls les agents formés et certifiés par le Comité sectoriel aérospatial de la confédération française des essais non destructifs (Cosac) ont cette prérogative.

Un courrier en forme d'aveu.

Ces pratiques auraient duré jusque fin 2014. Alerté sur la gravité des faits par un nouveau contrôleur qui refuse de se prêter au jeu, M. Touenti écrit le 1er décembre 2014 au gérant de la SNEM, Mourad Gaham,...


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