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El Roslino
Le président russe Vladimir Poutine est un habitué des phrases chocs.
Qu'on se le dise, la Russie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Au cours d'une réunion patriotique, Vladimir Poutine a montré sa détermination face aux pays occidentaux, sans vraiment préciser lesquels.
Mieux vaut que les adversaires de Moscou ne montrent pas leurs crocs. En vantant les capacités des missiles Avangard, le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi qu'il « casserait les dents » de ceux qui s'en prendraient à la Russie. Il y a un mois, dans son grand discours annuel, il avait déclaré que si l'Occident s'il venait à « franchir une ligne rouge », « la réponse russe sera asymétrique et dure ».
Par forfanterie, a-t-il voulu exhiber ses muscles ce jeudi lors d'une réunion avec des organisations patriotiques ? « Tout le monde veut nous mordre ou nous arracher quelque chose. Mais ils doivent savoir, ceux qui tenteraient de faire cela, que nous leur casserons à tous les dents, pour qu'ils ne puissent plus mordre », a lancé le maître du Kremlin.
« Les frontières de la Russie ne s'arrêtent nulle part »
« Même après qu'un tiers de son potentiel a été perdu (avec la chute de l'URSS), pour certains la Russie est encore trop grande. En effet, le potentiel est colossal et son territoire reste le plus vaste au monde », a-t-il ajouté, selon des images retransmises à la télévision. Il n'a pas précisé quels pays étaient visés par ces propos. Il a de nouveau glorifié les dernières armes développées par la Russie, telles que les missiles supersoniques Avangard, présentés comme capables de surpasser n'importe quel système de défense anti-missile.
Vladimir Poutine est un habitué des phrases chocs ou des blagues hasardeuses pour vanter son pays et menacer ses adversaires. En 2016, il avait ainsi plaisanté en lançant à la télévision que les « frontières de la Russie ne se terminent nulle part », deux ans après avoir annexé la péninsule ukrainienne de Crimée et un an après avoir lancé son armée au secours du président Bachar al-Assad en Syrie.
Les relations entre la Russie et les Occidentaux sont au plus bas à la suite de multiples désaccords sur l'Ukraine et la Syrie, d'accusations d'ingérence électorale, d'espionnage et de cyberattaques.
Des « signaux positifs », selon le Kremlin
Pourtant ce jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov s'est réjoui de « signaux positifs » dans les relations russo-américaines. Une rencontre entre les présidents américain Joe Biden et russe aura peut-être lieu en juin, quand bien même le dirigeant de Washington a qualifié son homologue de Moscou de « tueur ». Pour ce faire, les Etats-Unis ont annoncé mercredi au conseil de l'Arctique renoncer à une partie des sanctions visant Nord Stream 2, décidées sous la présidence de Donald Trump. Filiale du géant russe des hydrocarbures Gazprom, Nord Stream 2 doit acheminer du gaz russe vers l'Europe en contournant le territoire ukrainien.
Si l'opposition américaine à ce gazoduc reste « inébranlable », selon Antony Blinken, les Etats-Unis ont fait le choix de ménager l'Allemagne, son alliée et principal partisan du gazoduc en Europe, mais aussi par ricochet de satisfaire Moscou.
Washington va tout de même prendre des mesures punitives contre quatre navires russes poseurs de pipelines et quelques autres entités qui participent aux travaux du gazoduc en mer Baltique, long d'environ 1 200 kilomètres et achevé à 95 %. Avant même cette annonce, l'Allemagne s'était réjouie de cette décision voyant une « étape constructive ».
El Roslino
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