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Message 1 Discussion postée le 25-06-2021 à 21:26:44

El Roslino
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Le Brexit n'a pas réduit la domination de Londres sur les start-up d'Europe

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Dans le secteur des nouvelles technologies, la capitale du Royaume-Uni conserve largement son avance en matière de levées de fonds.

Dix ans après le lancement de sa start-up, Kristo Käärmann continue à porter un simple tee-shirt, l'uniforme obligatoire du monde de la tech, mais il est désormais milliardaire. Le fondateur estonien de Wise, une entreprise britannique de transfert international d'argent, a annoncé, jeudi 17 juin, l'introduction en Bourse de sa société.

A la dernière levée de fonds, au printemps 2020, celle-ci avait été valorisée 5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros). Aujourd'hui, la presse britannique spécule sur une valorisation à 9 milliards de livres sterling (10,5 milliards d'euros). Pour lui, la capitale britannique a toujours été le lieu naturel pour ce type de « fintech ». « Londres est un super endroit pour s'introduire en Bourse ou lever des fonds. Nos investisseurs sont internationaux, ils connaissent Londres et ses règles, sont à l'aise ici... »

En 2011, M. Käärmann, Estonien vivant à Londres, voulait envoyer de l'argent dans son pays, mais s'agaçait de la lenteur des transferts et du prix exorbitant des commissions. Il cofonde Wise. Aujourd'hui, l'entreprise emploie 2 400 personnes, dont près de 400 à Londres, et a transféré 54 milliards de livres pour 6 millions de clients en 2020. Son chiffre d'affaires atteint 421 millions de livres, avec un bénéfice net de 30,9 millions de livres.

De nouveaux montants record levés chaque année.

Le Brexit ? Tout au plus cela a-t-il soulevé de l'inquiétude, juste après le référendum de juin 2016. « Cela nous posait deux questions : une sur la régulation, l'autre sur l'accès à la main-d'œuvre », explique M. Käärmann. Pour la régulation, Wise a dû demander une licence en Belgique pour être présent au sein de l'Union européenne. « Mais on demande trois ou quatre licences par an à travers le monde, et on sait faire. » Quelques dizaines d'embauches ont été réalisées en Belgique, mais, à l'échelle de la croissance de Wise, c'était un détail. Quant aux employés européens présents à Londres, ils n'ont pas fui en masse.

L'histoire de M. Käärmann n'est pas une exception. En 2020, le Royaume-Uni est resté très largement le premier pays d'Europe en matière de levées de fonds dans le secteur des nouvelles technologies. Selon le cabinet KPMG, 16,4 milliards de dollars de capital-risque ont été investis dans le pays, contre 7,2 milliards de dollars en Allemagne, 6,9 milliards en France et 5,9 milliards pour l'ensemble des pays nordiques. Année après année, de nouveaux montants record ont été levés. La sortie officielle du marché unique européen, le 1er janvier, n'a rien changé : le premier trimestre a encore marqué un record, avec 7,1 milliards de dollars de capital-risque. « Le Brexit ne semble guère avoir eu d'impact sur l'appétit des investisseurs », souligne Bina Mehta, de KPMG.

 

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