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Suivi par plus de 680 000 fans sur Facebook, Michaël Youn a appelé mercredi à trouver une autre solution que l'Hadopi, "que ce soit la licence globale ou autre chose".
Voilà qui ne va pas aider l'Hadopi à regagner de la crédibilité chez les jeunes internautes. Que l'on apprécie ou pas l'homme ou l'artiste, force est de reconnaître que Michaël Youn reste l'une des personnalités les plus influentes chez les adolescents, et que ce qu'il peut dire sur Facebook ou Twitter a une certaine influence. Pour ne pas dire une influence certaine.
Or mercredi, "Fatal Bazooka" a décidé de s'attaquer à l'Hadopi, dont l'étude publiée dimanche laisse peu d'espoir sur sa capacité à avoir le moindre effet sur le piratage, et la moindre utilité économique.
"Bon remède contre ADOPI : je télécharge mais pas de chez moi... Vive les copains et leurs fibres optiques !!!", s'exclame-t-il d'abord, embrayant tout de suite dans la provocation. "Je mets pas de H à ADOPI parce que le H, je préfère le fumer en regardant ce que j'ai téléchargé...".
S'ensuit une série de messages, publiés sur les deux réseaux sociaux. Simples, parfois simplistes, mais clairs. Il souhaite que le téléchargement et le partage soient légalisés, et que les FAI payent une taxe pour financer la création :
"Vous pouvez me télécharger tant que vous voulez : il faut mieux être downloadé qu'oublié" ;
"Et y'a un moyen très simple de rendre le download légal: taxer les fournisseurs d'accès !" ;
"Les chaînes achètent bien les droits de diffusion des films, pourquoi les fournisseurs d'accès ne feraient pas de même avec des droits de download ?" ;
"Que ce soit la licence globale ou autre : faudra bien trouver une solution parce qu'HADOPI en est pas une ! #NONAHADOPI!" ;
"Après on pourrait déjà commencer par produire moins d'artistes de merde et moins de films de merde ! #BALLEDANSLEPIED ;-)"
"Voici un lien stream pour Fatal ***?v=P1PF0MYT" ;
"En plus, ceux qui download bcp sont souvent ceux qui consomment aussi le plus de produits culturels (cf. ma note chez Virgin ts les mois !!)" ;
Un message qui séduira forcément les quelques 14 500 internautes qui suivent Michaël Youn sur Twitter, et surtout ses 680 000 fans (!) sur Facebook. Qu'il s'agisse d'un positionnement marketing ou d'une réelle conviction, le résultat est là.
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