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El Roslino
L'enseigne britannique, en déclin depuis deux décennies, met en avant les problèmes d'approvisionnement liés au Brexit.
Le magasin Marks & Spencer du passage Jouffroy, à Paris, en décembre 2018. CHARLES PLATIAU / REUTERS
C'est la fin d'une époque, celle des scones, des galettes d'avoine ou de la marmelade d'orange douce. La chaîne britannique Marks & Spencer a annoncé jeudi 16 septembre la fermeture de 11 magasins en France « au cours des prochains mois », soit plus de la moitié de ses 20 sites dans le pays, en raison de problèmes d'approvisionnement liés au Brexit.
« Les procédures d'exportation longues et complexes désormais en place à la suite de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne limitent considérablement l'approvisionnement en produit frais et réfrigérés du Royaume-Uni vers l'Europe et continuent d'avoir un impact sur la disponibilité des produits pour nos clients » en France, justifie le groupe dans un communiqué.
Les magasins dans les aéroports ou gares pas concernés
Le partenariat de Mark & Spencer avec SFH, l'un de ses deux partenaires dans l'Hexagone, « va s'arrêter, ce qui aura pour conséquence la fermeture de ses 11 magasins en franchise », majoritairement situés à Paris, d'ici à la fin de l'année, précise le communiqué.
En revanche, les neuf magasins Marks & Spencer détenus par Lagardere Travel Retail, le deuxième partenaire du groupe en France, resteront ouverts. Il s'agit de boutiques situées dans les aéroports, gares ou stations de métro qui « continueront à fonctionner normalement ».
« M & S a une longue histoire au service de ses clients en France et ce n'est pas une décision que nous, ou notre partenaire SFH, avons prise à la légère », a regretté Paul Friston, responsable de Marks & Spencer pour l'international, dans le communiqué.
Groupe en perte de vitesse
Le groupe avait déjà annoncé en avril retirer tous les produits frais de ses magasins en République tchèque, pour se concentrer sur les produits surgelés et ceux pouvant se conserver à température ambiante.
L'enseigne britannique, en déclin depuis deux décennies, qui emploie plus de 80 000 personnes, avait annoncé, en août 2020, la suppression de 7 000 emplois en raison de l'impact de la pandémie de Covid-19 et d'une baisse de fréquentation des magasins. Le groupe a annoncé à la fin d'août un bond de ses ventes dans l'alimentaire et l'habillement, y voyant la « claire confirmation des effets bénéfiques » de ce plan de restructuration.
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