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El Roslino
Le métier de pilote de ligne n'est pas le plus facile, ni le plus accessible au monde. Toutefois, le temps d'un vol, il est désormais possible en Essonne de passer de l'autre côté de la porte du cockpit. Direction les cieux...
Piloter un Airbus depuis le sol
C'est à Athis-Mons que l'entreprise française de simulation aéronautique AviaSim a installé un nouveau simulateur de vol. Dans une grosse boîte blanche, deux appareils s'offrent au visiteur : un F-35 (avion de chasse) et un Airbus A320 (avion de ligne).
Rapidement, l'attention se porte sur le dernier, et pour cause : un véritable cockpit d'un Airbus A320, avec écran intégré, s'offre à vous. Dans la pénombre de la pièce, face aux nombreux boutons, l'envie soudaine de voler se fait ressentir.
Pour nous accompagner, il y a Quentin, l'un des trois pilotes professionnels sur place. « Je suis là pour mettre à l'aise, expliquer et aider s'il y a besoin », explique-t-il. Ce dernier nous invite alors à s'installer sur le siège de gauche.
Le cockpit est entouré de plusieurs écrans reproduisant fidèlement différents aéroports mondiaux
Décollage depuis l'aéroport de Venise
Après un briefing des commandes aussi complexe que nécessaire, il est temps de prendre en main un avion de 59 tonnes. « Cela représente environ le poids d'une soixantaine de voitures », sourit Quentin.
Mais avant de décoller, il nous reste encore à choisir parmi les 20 000 aéroports disponibles dans le simulateur. « Pour les grands aéroports internationaux (Paris, New-York, ... NDLR), nous avons des images photoréalistes », précise le pilote.
Après une petite hésitation, nous optons finalement pour Venise. La piste en face, il est temps de prendre son envol. La main droite sur la manette des gaz, les yeux sur les écrans situés sous nos yeux, l'Airbus A320 prend son élan.
Puis, la main gauche sur le manche, nous levons le nez de l'appareil direction le ciel. « Il n'y a pas toutes les vibrations et les possibles turbulences, mais c'est très proche de la réalité », confie Quentin.
Une vingtaine de minutes dans les nuages
Dans les airs, le pilotage devient relativement plus simple. Après avoir défini son altitude, sa latitude et sa vitesse (en noeuds), il ne nous reste plus qu'à suivre notre cap symbolisé par une croix verte.
Après un vol d'une vingtaine de minutes, fait de quelques virages, il faut maintenant « rentrer à la base ». Pour cela, une approche en douceur est essentielle. Les yeux toujours rivés sur notre croix verte, nous réduisons notre altitude et notre vitesse.
La piste d'atterrissage, minuscule au départ, devient de plus en plus grande au fur et à mesure de notre descente. Finalement nous arrivons à nous poser, bien aidés par Quentin et les aérofreins.
Le simulateur de l'avion de chasse américain F-35
« Une simulation ultra réaliste »
Les moteurs éteints, c'est l'heure du débrief. Et comme beaucoup de gens avant nous, c'est un sentiment de réussite qui domine. « La plupart restent impressionnés, explique Quentin. Même s'ils ont réussi à piloter un avion de ligne ! »
On vous promet, ce n'est pas très compliqué. Surtout que vous n'êtes pas tout seul dans le cockpit, et heureusement.
Débutant ou passionné, AviaSim propose différentes formules. La plus populaire est aussi celle que nous avons testé : 45 minutes de simulation avec décollage, vol et atterrissage, le tout pour 99 €.
Un beau cadeau pour celles et ceux qui ont toujours rêvé de devenir pilote de ligne. « C'est une simulation ultra réaliste, si bien que des professionnels viennent parfois s'entraîner en vue de sélections par les compagnies aériennes », ajoute Quentin. De quoi donner l'eau à la bouche.
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