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La lanceuse d'alerte chinoise Zhang Zan, serait entre la vie et la mort, d'après France24 , qui rapporte les propos tenus par sa famille ce vendredi 5 novembre. Elle est emprisonnée depuis la fin de l'année 2020, après avoir filmé la mise en quarantaine de Wuhan, première ville du monde à avoir été touchée par le Covid-19.

Cette lanceuse d'alerte de 38 ans observe une grève de la faim pour protester contre sa condamnation à quatre ans de prison pour « provocation aux troubles à l'ordre public ». Ce motif est fréquemment invoqué en Chine d'après nos confrères de Franceinfo .

Condamnée pour des images d'hôpitaux surchargés
Très amaigrie, « elle risque de ne plus vivre très longtemps », a alerté son frère Zhang Ju, ajoutant : « Elle ne passera peut-être pas l'hiver. »

Cette ancienne avocate de Shanghai s'était rendue à Wuhan, en février 2020, pour rendre compte de la situation sur place au début de la pandémie de Covid-19, quelques jours après la mise en quarantaine de la ville. Ses images de malades alités dans des hôpitaux surchargés avaient donné un aperçu inédit de la situation en Chine.

Jeudi 4 novembre, Amnesty international a appelé le régime chinois à libérer Zhang Zan afin qu'elle mette un terme à sa grève de la faim.

https://twitter.com/amnesty/status/1456248617509982212?

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a assuré, ce vendredi, que « la Chine est un État de droit [...] toute personne qui enfreint la loi doit être punie ».